La vie rêvée des chaussettes orphelines, Marie Vareille

Marie Vareille s’est hissée pour moi au rang des valeurs sûres. Après Le syndrome du spaghetti et Ainsi gèlent les bulles de savon, elle m’a une nouvelle fois convaincue !

La vie rêvée des chaussettes orphelines est une histoire de sœurs et une histoire de reconstruction.

Je l’ai dévoré, exactement comme le roman précédent que j’avais lu de l’auteure. Il m’a d’ailleurs sortie de la presque-panne-de-lecture dans laquelle m’avait plongée le classique que j’avais lu avant (un pavé que je ne suis pas sûre de finir !).

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La fileuse d’argent, Naomi Novik

Trois ans après ma découverte de Naomi Novik et l’immense coup de cœur pour Déracinée, j’ai retrouvé l’auteure avec La fileuse d’argent.

C’est toujours délicat de lire un second roman d’une auteure que l’on a beaucoup aimée dans un précédent roman, car on a peur d’être déçu. Je dois avouer que je n’ai pas autant aimé La fileuse d’argent que Déracinée, en raison des quelques défauts que je développerai. En revanche, j’y ai retrouvé le charme de sa plume et son univers empreint de la magie des contes.

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Bilan – Un hiver de lecture

Si je n’ai pas, bien sûr, lu l’ensemble des livres de ma PAL hivernale, j’ai plutôt bien respecté mon programme, avec toutefois deux petits écarts (un peu de spontanéité, c’est important pour garder le plaisir de lecture !).

Avec 18 livres, j’ai lu plus que d’habitude cette saison. Cela s’explique tout simplement parce que je triche un peu et que j’ai tendance à allonger l’hiver, de début décembre à fin mars (soit 4 mois au lieu de 2 mois et demi/3 mois pour les autres saisons), pour profiter au maximum de ma PAL hivernale !

De belles découvertes et d’autres plus mitigées parmi les romances de Noël que j’ai lues cette année.

Départ pour la Laponie avec Tu fais quoi pour Noël, je t’évite, dont j’ai apprécié le cadre mais regretté l’animosité excessive entre les personnages.

Les oubliés de Noël a certes un volume étonnant pour le genre (550 pages !), mais c’est aussi ce qui permet à l’auteure de développer l’intrigue au-delà de la romance et de mettre en valeur la générosité envers les plus démunis.

Si j’avais beaucoup aimé Je te ferai aimer Noël de la même auteure l’année dernière, j’ai trouvé malheureusement Cher père Noël, je voudrais un mec assez mauvais. Je n’ai trouvé aucun charme aux personnages et, pour ne rien arranger, la romance m’a semblé amenée trop abruptement et plutôt malsaine entre le boss et son employée, et le tout trop vulgaire.

La romance presque parfaite d’une accro à Noël m’a conquise grâce à son duo accro à Noël/Grinch et son ambiance parfaite de Noël. J’ai hâte de découvrir la suite de leurs aventures !

J’ai aimé l’originalité et le dépaysement apporté par Sophie Jomain dans Les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige, une comédie ensoleillée aux personnages attachants.

Petite déception, enfin, pour Noël au café du bonheur, tome compagnon de Rendez-vous au café du bonheur, que j’avais bien aimé cet été. Composé de deux nouvelles assez rapides, c’était le tome de trop pour moi !

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Le bilan non livresque du mois #35

On poursuit sur notre bonne lancée avec un bilan non livresque sorti le 1er du mois !

Ce mois-ci, j’ai regardé la série The gentlemen, une nouveauté Netflix. Et quelle bonne surprise ! Loin de celles qui se suivent et se ressemblent, Guy Ritchie signe ici une série rythmée, totalement barrée et extrêmement drôle. Le pitch, déjà, est improbable : dans une famille aristocratique anglaise, à la mort du patriarche, son fils cadet, Edward, hérite du domaine et ne tarde pas à découvrir que son père avait passé un accord avec des trafiquants…qui cultivent du cannabis sur la propriété. A partir de là, tout part rapidement en n’importe quoi. Plongé dans un monde de gangsters, Edward est entrainé bien plus loin qu’il ne le pensait. Quant à Freddie, l’aîné, écarté de l’héritage en raison de son irresponsabilité, il est tout bonnement irrattrapable au vu de son incroyable talent pour entrainer toute sa famille dans des galères sans nom…pour le plus grand plaisir du spectateur, bien sûr !

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Les classiques que j’aimerais découvrir en 2024

Pour ma sélection de classiques, cette année, j’ai décidé de me concentrer sur les reliquats de mes programmes des années précédentes. Il faut dire qu’à force de préparer des listes à rallonge chaque année, les classiques non lus commencent à s’accumuler ! Parmi eux, se trouvent notamment deux reliques de ma PAL, Vingt-mille-lieues sous les mers et Notre-Dame-de-Paris, que j’aimerais vraiment vraiment en sortir cette fois-ci ! Mais vous commencez à me connaître, je n’ai pas pu m’empêcher d’y ajouter quand même quelques nouveaux titres, histoire de me motiver !

Ne voulant pas terminer mon année de classiques sur un échec, je compte bien lire La foire aux vanités, que je devais lire cet hiver, dès ce début de printemps !

J’avais acheté le roman de Victor Hugo un peu comme tout le monde au moment de l’incendie de Notre-Dame – cela suffit à dire qu’il est dans ma PAL depuis bien trop longtemps !

Cette saison sera donc celle de la littérature française, pour une fois, avec également Aurélien, le roman d’Aragon, reliquat de mon programme 2022, que j’aimerais lire depuis un bout de temps en prose.

Et puis Kessel, l’écrivain voyageur que je n’ai pas lu depuis L’armée des ombres, il y a presque dix ans.

Je poursuivrai enfin ma lecture de l’œuvre de Daphné Du Maurier avec L’amour dans l’âme.

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Un hiver long et rude, Mary Lawson

Avec sa couverture enneigée et son cadre canadien, Un hiver long et rude avait tout naturellement rejoint ma PAL hivernale.

Je n’attendais pas grand chose de ce roman mais je me suis laissée porter et la sauce a pris. Mary Lawson signe un roman assez lent, et pourtant prenant grâce à ses personnages, sur le thème de la famille et de l’émancipation féminine.

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Bilan – Mes lectures classiques de 2023

En 2023, j’ai lu 13 classiques, soit deux de moins que l’année précédente, mais tout de même au moins un par mois. Objectif rempli pour moi !

J’ai davantage respecté mon programme que l’année dernière, puisque seuls 2 romans ne figuraient pas dans ma liste initiale : Education européenne et La mystérieuse affaire de Styles. Romain Gary, comme d’habitude, ne m’a pas déçue. Quant au second, j’ai repris les Hercule Poirot depuis le début, avec la ferme intention d’en lire un maximum, même si en l’occurrence ce premier tome n’est pas le meilleur.

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Education européenne, Romain Gary

La résolution de @books_njoy de lire toute l’œuvre de Romain Gary m’a donné envie de renouer avec cet auteur que j’aime tant. J’ai donc décidé de m’écarter un peu de ma PAL hivernale pour lire Education européenne. Il s’agit d’un de ses derniers romans parmi les plus connus qu’il me restait à découvrir, ayant déjà lu La Promesse de l’aube, La vie devant soi, Les racines du ciel et Les cerfs-volants.

Education européenne raconte l’histoire de Janek Twardowski, un garçon de 14 ans qui rejoint un petit groupe de résistants cachés dans la forêt, près de Wilno, en Pologne. Nous sommes à l’hiver 1942, les Allemands occupent les villages, les partisans se terrent, affamés et frigorifiés ; à plusieurs centaines de kilomètres de là, la bataille de Stalingrad fait rage, laissant espérer une victoire des Alliés.

Le roman est assez court et l’action se concentre sur quelques mois. Excepté Janek, on sait finalement peu de choses des personnages, qui sont avant tout présents en tant que membres du groupe des partisans, plus qu’à travers leur individualité. La vie des hommes qui meurent les uns après les autres, que ce soit de maladie ou dans la lutte, semble bien peu de chose, mais c’est dans le collectif, dans ce qu’ils arrivent ensemble à réaliser, ici ou sur les autres fronts, pour que la liberté triomphe de l’oppression et de la haine, que leur existence trouve un sens.

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Le bilan non livresque du mois #34

Ces derniers temps, je n’ai pas beaucoup de chroniques à vous partager, à la fois parce que j’ai mis du temps à achever mes lectures et parce qu’elles ne m’ont pas marquée plus que ça. Et pour celles que j’ai appréciées, il s’agissait de tomes d’une trilogie, or j’ai pour habitude de ne chroniquer que les premiers tomes.

Tout ça pour dire que j’ai décidé d’en profiter pour vous sortir le bilan du mois en temps et en heure pour une fois, même si j’ai publié le précédent il n’y a pas si longtemps !

Ce mois-ci, j’ai regardé Sauver et périr, un film qui m’a bouleversé (pour le dire plus clairement, j’ai pleuré tout le long). Si vous vous attendez à admirer des pompiers BG, vous serez peut-être servis dans les premières minutes du film, qui mettent à l’honneur leur engagement, mais pas au-delà. Il s’agit avant tout d’une histoire de reconstruction, qui retrace le parcours d’un homme gravement brûlé. Les mois d’hospitalisation, les soins, la lente convalescence et le combat pour retrouver ses capacités y sont retranscrits avec réalisme. Au-delà de l’aspect médical, on voit les proches éprouvés et désemparés et la souffrance d’un homme qui perd son visage, son corps de sportif et son avenir et doit retrouver une raison de vivre. Pierre Niney signe ici une des meilleures performances de sa carrière. Un hommage poignant à ceux qui risquent leur vie mais aussi, au-delà des sapeurs-pompiers, un film sans fard qui nous place dans la peau des victimes d’accidents graves qui doivent réapprendre à vivre.

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Instant bulles #7

A la suite du décès de sa mère, Charlie Rizzo part vivre chez son père, aveugle, à Chicago. Celui-ci lui révèle comment il a perdu la vue, une vérité bien plus sombre que l’histoire d’accident de chasse qu’il lui avait racontée jusqu’alors. Il sera question dans cette BD de la mafia italienne dans les années 20-30, du milieu carcéral, du pouvoir de l’imagination. La BD est assez exigeante, dense et philosophique par moment. Si j’ai apprécié la relation père-fils, assez touchante, et les passages en prison qui nous font ressentir le vécu des prisonniers en même temps qu’ils questionnent l’enfermement (au sens propre comme au figuré), je regrette l’insistance sur L’Enfer de Dante, fil rouge du récit. On se perd quelque peu dans les citations et les réflexions des personnages, qui alourdissent la narration. Les pages sont très sombres, ce qui ne rend pas la lecture toujours agréable, mais la noirceur et le foisonnement servent le propos et les dessins de Landis Blair ont une force évocatrice marquante.

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