Le printemps est maintenant bien installé et il est temps pour moi de revenir sur mes lectures de l’hiver.
Vous verrez que j’ai plutôt bien tenu ma PAL de saison, même si je n’ai pas pu tout lire !
Des romances






Cette année j’ai commencé les romances de Noël plus tardivement et je n’ai pas eu le temps de lire toutes celles que j’avais prévues. Arrivée à la mi-janvier, je n’avais plus tellement envie de lire ce genre de romans, j’ai donc préféré les garder au chaud pour l’année prochaine !
Cela a été plutôt un bon cru pour les romances de Noël. J’ai été un peu déçue par Vous faites quoi pour Noël : on se marie, que je n’ai pas trouvé à la hauteur du premier, et dont l’intrigue est plus convenue. J’ai passé par contre un très bon moment avec Je te ferai aimer Noël et Sur ma liste (voir la chronique groupée). J’ai aimé également retourner à Vallenot et retrouver les personnages de Clarisse Sabard.
J’ai lu le traditionnel recueil de nouvelles de la Team Rom Com et, comme d’habitude, je les ai trouvées inégales, mais j’apprécie ce format pour se mettre dans l’ambiance de Noël.
Enfin, j’ai retrouvé avec grand plaisir Sarah Morgan, la reine des romans de Noël familiaux. L’auteure étant prolifique, je compte bien faire de la lecture de sa dernière sortie un rendez-vous annuel !
Des classiques




Côté classiques, c’est un sans faute puisque j’ai pris le temps de lire tous ceux que j’avais prévus pour l’hiver.
De Dickens, j’ai lu la nouvelle « Les Carillons », malheureusement trop désuète pour me convaincre.
J’ai retrouvé Stefan Zweig, qui confirme à mes yeux son talent inégalé pour l’art de la nouvelle avec Le Voyage dans le passé, récit d’un amour impossible, du temps perdu et qu’on ne rattrape pas.
Je n’avais jamais lu l’incontournable Croc-blanc et je suis heureuse d’y avoir remédié ! J’ai été surprise de la relative cruauté du récit, là où je m’attendais à trouver un roman jeunesse autour d’un louveteau mignon, ami des hommes. Jack London nous montre ici la brutalité de la nature et des hommes, mais finit tout de même sur une note d’espoir.
J’ai terminé par Shirley, dont la lecture a été dense (le roman fait plus de 700 pages) mais finalement assez prenante.
De la fantasy



Je ne garde pas beaucoup de souvenir d’Un hiver sans fin, un roman sans doute trop jeunesse pour me marquer véritablement ou alors peut-être l’ai-je lu au mauvais moment. L’univers avait du potentiel mais j’ai trouvé le tout trop rapide et j’ai eu le sentiment de ne pas véritablement entrer dans l’histoire.
Gros coup de cœur en revanche pour L’Ours et le rossignol, à tel point que j’ai immédiatement enchaîné avec le deuxième tome. Et je me réjouis d’avance de lire le troisième tome l’hiver prochain !
Décidément, j’ai bien du mal à sortir de ma PAL Le miroir d’ambre et Le chagrin du roi mort (l’attrait de la nouveauté, sans doute ?). J’essayerai d’être moins ambitieuse dans mon programme fantasy de l’année prochaine pour être sûre de les lire !
De l’aventure
C’est là que le bât blesse puisque je n’ai lu qu’un récit d’aventure sur trois. J’ai senti qu’arrivée au mois de février je me lassais des récits hivernaux, j’ai donc préféré garder les deux autres pour l’année prochaine et me tourner vers des lectures plus printanières !
Il n’empêche que Pete Fromm m’a conquise avec Indian Creek, une incroyable aventure au cœur de l’hiver, drôle et touchante.
Du policier
Le Noël d’Hercule Poirot a été parfait pour une lecture d’ambiance de Noël qui change des romances. Un parfait divertissement avec cette enquête qui m’a bluffée – Agatha Christie a encore réussi à me mener par le bout du nez !
Des romans historiques


Il y a eu du mieux côté PAL avec les romans historiques puisque j’ai lu ces deux romans qui faisaient déjà partie de mon programme hivernal l’an passé.
La mer en hiver ne méritait certainement pas de prendre ainsi la poussière sur mes étagères car il s’est révélé passionnant par son contexte historique et prenant grâce à ses personnages attachants et un suspens savamment entretenu. Une de mes meilleures lectures de l’hiver et sans doute de l’année.
Changement de style avec Dans les eaux du grand Nord, qui est assez particulier car vraiment sombre avec des détails assez crus (d’ailleurs on peut s’interroger sur la démarche de l’auteur par moment…). Un roman à ne pas forcément mettre dans toutes les mains, donc, mais bien mené, à mi-chemin entre le thriller et le récit de survie.
La maison des intentions particulières devra lui attendre encore un an !