Tag : Unpopular Opinion Book Tag – Le retour

Bonjour à tous !

Pour changer un peu, aujourd’hui j’avais envie de vous proposer un Tag. Et quoi de mieux que de parler des choses qui fâchent ? J’ai donc décidé de déterrer le « Unpopular Opinion Book Tag » : préparez-vous à découvrir mes avis à contre-courant !

1) Un livre ou une saga populaire que vous n’aimez pas ?

Malgré le monument qu’est censé représenter Jack Kerouac, je n’ai pas du tout accroché à son livre le plus connu, Sur la route, que j’ai trouvé presque illisible.

Lire la suite
Publicité

Le monde selon Garp, John Irving

Avec Le monde selon Garp, j’ai voulu m’attaquer à un classique de la littérature américaine – classique au sens large car le roman n’est paru qu’en 1978. Mais John Irving a déjà marqué les esprits !

Jenny Fields ne veut pas d’homme dans sa vie mais elle désire un enfant. Ainsi naît Garp. Il grandit dans un collège où sa mère est infirmière. Puis ils décident tous deux d’écrire, et Jenny devient une icône du féminisme. Garp, heureux mari et père, vit pourtant dans la peur : dans son univers dominé par les femmes, la violence des hommes n’est jamais loin.

Un livre culte, à l’imagination débridée, facétieuse satire de notre monde.

Difficile de parler d’un livre tel que Le monde selon Garp. Je ne saurais même pas vous dire si j’ai apprécié ou non cette lecture.

La plume est agréable, l’histoire surprenante, différente de ce qu’on a l’habitude de lire. En contrepartie, son étrangeté m’a laissée parfois un peu dubitative. On ne sait pas toujours où l’auteur veut en venir, et sans doute faut-il accepter de se laisser porter sans chercher à tout rationnaliser.

Lire la suite

Instant bulles #5

Bonjour à tous !

Je vous retrouve pour un nouvel Instant bulles, le rendez-vous BD du blog.

Aujourd’hui, je viens vous parler de quatre albums qui ont fait partie de mes meilleures lectures BD de 2022.

Malgré tout

Malgré tout est un petit bijou de douceur, de tendresse et d’originalité. Une histoire d’amour à l’envers, qui démarre alors que les deux personnages, âgés, se retrouvent sous la pluie. Puis on remonte le temps, jusqu’à leur première rencontre, et c’est la vie de deux êtres qui défile, deux êtres qui se sont aimés mais ne se sont jamais laissés vivre leur histoire. Lui, un scientifique, un aventurier occupé à parcourir le monde, libre et sans attache. Elle, maire investie pour sa commune, épouse et mère. Il est incapable de rester, elle est incapable de partir. Et si, après 40 ans, le moment était enfin venu ?

Lire la suite

Le bilan non livresque du mois #26

Je profite de ce jour férié pour rattraper mes articles en retard et enfin vous sortir le bilan non livresque du mois d’avril !

Le visionnage du mois

Ce mois-ci, j’ai regardé la série The Diplomat. Je me suis laissée tenter en voyant son succès sur Netflix, même si le scénario me semblait assez classique dans le genre des séries politiques. Et j’ai été agréablement surprise !

Alors qu’elle s’apprêtait à prendre ses fonctions en Afghanistan, Kate Wyler est nommée ambassadrice des Etats-Unis à Londres, un poste qui ne lui correspond pas du tout. Elle va devoir faire ses preuves, tout en gérant son mariage qui bat de l’aile. La série est pleine d’humour et pas tendre avec les politiques ! A travers ses rapports compliqués avec son mari Hal, ancien ambassadeur qui se retrouve à jouer la « femme de » (comme il le dit avec ironie), The Diplomat aborde la place des femmes dans la diplomatie/politique et plus généralement à des fonctions à hautes responsabilités, avec les conséquences que cela peut avoir sur le couple. Côté relations internationales, la série met en avant la relation particulière entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Le suspens est aussi au rendez-vous, dans un contexte de crise internationale après l’attaque d’un navire britannique aux larges des côtes iraniennes – le dernier épisode se termine sur un énorme cliffhanger ! Vivement la saison 2 !

Lire la suite

My dear f****ing Prince, Casey McQuiston

Il n’y a qu’à voir le nombre de commentaires sur Livraddict pour comprendre qu’on est en présence d’un phénomène Tiktok/Instagram.

De mon côté, même si je me méfie des effets de mode, j’ai tout de suite été attirée par ce pitch un peu décalé, une romance LGBT entre le fils de la présidente des Etats-Unis et un héritier de la famille royale britannique.

Que se passerait-il si le fils de la présidente des États-Unis et le prince d’Angleterre devenaient… beaucoup plus que des amis ?

Quand sa mère a été élue présidente des États-Unis, Alex Claremont-Diaz s’est aussitôt retrouvé propulsé au rang de prince de la nation. Charismatique, intelligent, charmeur… son potentiel de séduction auprès des millennials est un atout majeur aux yeux de la Maison-Blanche. Seul problème : Alex est l’ennemi personnel du vrai prince, Henry – celui dont la grand-mère règne de l’autre côté de l’Atlantique. Et, quand la presse met la main sur la photo d’une altercation entre les deux jeunes gens, les relations anglo-américaines s’enveniment… en pleine campagne de la présidente pour sa réélection !

Chefs de famille et chefs d’État – assistés d’une armée de conseillers aux abois – échafaudent à la hâte un stratagème pour réparer cet incident diplomatique : les deux rivaux sont donc contraints de feindre la réconciliation à longueur de mises en scène sur les réseaux sociaux. Mais cette fausse amitié ne tarde pas à se faire plus problématique que tout ce qu’ils auraient pu imaginer. Un secret bien gardé qui, s’il était révélé à la face du monde, pourrait faire dérailler la campagne de la présidente et compromettre l’image soigneusement lisse de la famille royale…

Bon. Je vais commencer par le négatif parce qu’étonnement je ne l’ai pas vu mentionné dans les nombreux avis dithyrambiques et que je ne m’y attendais pas du tout : le roman est bien trop cru pour le genre ! Honnêtement, à certains moments, on ne sait pas si on est en train de lire une romance young adult ou si l’on a choisi par inadvertance un roman érotique… Je suis assez surprise, voire un peu dérangée, de la présence de ces passages dans un roman qui sera potentiellement lu par de jeunes adolescents, surtout que je ne vois pas ce que cela apporte (mais enfin, c’est mon opinion de manière générale sur ce genre de descriptions explicites, pour ne pas dire vulgaires). Bref, vous l’aurez compris, la multiplicité des longues scènes de sexe, surtout dans la première moitié du roman, était de trop pour moi… De même, les longs échanges de textos ou de mails, avec un langage encore une fois assez cru ou totalement mièvre, donnent vraiment l’impression de lire de la mauvaise littérature…

Lire la suite

Mes lectures de l’hiver

Le printemps est maintenant bien installé et il est temps pour moi de revenir sur mes lectures de l’hiver.

Vous verrez que j’ai plutôt bien tenu ma PAL de saison, même si je n’ai pas pu tout lire !

Des romances

Cette année j’ai commencé les romances de Noël plus tardivement et je n’ai pas eu le temps de lire toutes celles que j’avais prévues. Arrivée à la mi-janvier, je n’avais plus tellement envie de lire ce genre de romans, j’ai donc préféré les garder au chaud pour l’année prochaine !

Cela a été plutôt un bon cru pour les romances de Noël. J’ai été un peu déçue par Vous faites quoi pour Noël : on se marie, que je n’ai pas trouvé à la hauteur du premier, et dont l’intrigue est plus convenue. J’ai passé par contre un très bon moment avec Je te ferai aimer Noël et Sur ma liste (voir la chronique groupée). J’ai aimé également retourner à Vallenot et retrouver les personnages de Clarisse Sabard.

J’ai lu le traditionnel recueil de nouvelles de la Team Rom Com et, comme d’habitude, je les ai trouvées inégales, mais j’apprécie ce format pour se mettre dans l’ambiance de Noël.

Enfin, j’ai retrouvé avec grand plaisir Sarah Morgan, la reine des romans de Noël familiaux. L’auteure étant prolifique, je compte bien faire de la lecture de sa dernière sortie un rendez-vous annuel !

Des classiques

Côté classiques, c’est un sans faute puisque j’ai pris le temps de lire tous ceux que j’avais prévus pour l’hiver.

De Dickens, j’ai lu la nouvelle « Les Carillons », malheureusement trop désuète pour me convaincre.

J’ai retrouvé Stefan Zweig, qui confirme à mes yeux son talent inégalé pour l’art de la nouvelle avec Le Voyage dans le passé, récit d’un amour impossible, du temps perdu et qu’on ne rattrape pas.

Je n’avais jamais lu l’incontournable Croc-blanc et je suis heureuse d’y avoir remédié ! J’ai été surprise de la relative cruauté du récit, là où je m’attendais à trouver un roman jeunesse autour d’un louveteau mignon, ami des hommes. Jack London nous montre ici la brutalité de la nature et des hommes, mais finit tout de même sur une note d’espoir.

J’ai terminé par Shirley, dont la lecture a été dense (le roman fait plus de 700 pages) mais finalement assez prenante.

De la fantasy

Je ne garde pas beaucoup de souvenir d’Un hiver sans fin, un roman sans doute trop jeunesse pour me marquer véritablement ou alors peut-être l’ai-je lu au mauvais moment. L’univers avait du potentiel mais j’ai trouvé le tout trop rapide et j’ai eu le sentiment de ne pas véritablement entrer dans l’histoire.

Gros coup de cœur en revanche pour L’Ours et le rossignol, à tel point que j’ai immédiatement enchaîné avec le deuxième tome. Et je me réjouis d’avance de lire le troisième tome l’hiver prochain !

Décidément, j’ai bien du mal à sortir de ma PAL Le miroir d’ambre et Le chagrin du roi mort (l’attrait de la nouveauté, sans doute ?). J’essayerai d’être moins ambitieuse dans mon programme fantasy de l’année prochaine pour être sûre de les lire !

De l’aventure

C’est là que le bât blesse puisque je n’ai lu qu’un récit d’aventure sur trois. J’ai senti qu’arrivée au mois de février je me lassais des récits hivernaux, j’ai donc préféré garder les deux autres pour l’année prochaine et me tourner vers des lectures plus printanières !

Il n’empêche que Pete Fromm m’a conquise avec Indian Creek, une incroyable aventure au cœur de l’hiver, drôle et touchante.

Du policier

Le Noël d’Hercule Poirot a été parfait pour une lecture d’ambiance de Noël qui change des romances. Un parfait divertissement avec cette enquête qui m’a bluffée – Agatha Christie a encore réussi à me mener par le bout du nez !

Des romans historiques

Il y a eu du mieux côté PAL avec les romans historiques puisque j’ai lu ces deux romans qui faisaient déjà partie de mon programme hivernal l’an passé.

La mer en hiver ne méritait certainement pas de prendre ainsi la poussière sur mes étagères car il s’est révélé passionnant par son contexte historique et prenant grâce à ses personnages attachants et un suspens savamment entretenu. Une de mes meilleures lectures de l’hiver et sans doute de l’année.

Changement de style avec Dans les eaux du grand Nord, qui est assez particulier car vraiment sombre avec des détails assez crus (d’ailleurs on peut s’interroger sur la démarche de l’auteur par moment…). Un roman à ne pas forcément mettre dans toutes les mains, donc, mais bien mené, à mi-chemin entre le thriller et le récit de survie.

La maison des intentions particulières devra lui attendre encore un an !

Quelles ont été vos meilleures lectures de l’hiver ?

Shirley, Charlotte Brontë

Shirley est un des derniers romans des sœurs Brontë qu’il me restait à découvrir et il attendait dans ma PAL depuis quelques années. Même si je n’ai pas eu le coup de cœur que j’avais eu pour Jane Eyre, je dois reconnaitre une fois de plus le talent de Charlotte Brontë, et ce malgré des longueurs. Et au passage, cela m’a donné envie de relire Jane Eyre !

La province du Yorkshire subit, en 1812, la première dépression industrielle de l’Histoire. Dans la petite paroisse de Briarfield, plusieurs destins vont se croiser. La jeune Caroline Helstone, nièce du pasteur, est éprise de son cousin Robert Moore, manufacturier dont les filatures tournent à vide, nullement intéressé par un mariage peu lucratif jusqu’à l’arrivée dans la ville voisine de Shirley Keeldar, une héritière vive et entreprenante, dont le caractère charmera plus d’un habitant du Yorkshire.

Shirley est une belle brique (plus de 700 pages), qui demande un peu de persévérance car l’intrigue est lente à démarrer et l’on peut déplorer des dialogues prolixes qui perdent quelque peu le lecteur et des réflexions empreintes de références morales et religieuses qui nous semblent désuètes.

L’histoire prend son temps, et il faut accepter de se laisser guider sans trop chercher où l’on va, du moins au début. Cependant, une fois que l’on a pris le pli, le roman se lit bien et a réussi à capter mon attention, d’autant que l’écriture de Charlotte Brontë est agréable.

Lire la suite

Le bilan non livresque du mois #25

Ce mois-ci, j’ai fait l’effort d’anticiper pour sortir le bilan à peu près à l’heure !

Le visionnage du mois

En mars, j’ai vu au cinéma le nouveau film de Florian Zeller, The Son. J’avais été marquée par son film précédent, The Father, avec un Anthony Hopkins incroyable dans le rôle principal. Ici, on reste dans la sphère familiale mais on change de thème. Le réalisateur s’empare du sujet de la dépression chez les adolescents. Ce que j’ai trouvé intéressant, c’est que plutôt que de nous présenter le point de vue de l’adolescent – en réalité on n’accède que peu à ses pensées – Florian Zeller a choisi l’angle des parents. Il nous montre toute la difficulté pour des parents de faire face à la dépression de leur enfant, qu’ils voudraient aider sans vraiment savoir comment faire. Hugh Jackman est formidable dans le rôle du père désemparé. Un film important pour alerter sur la santé mentale des jeunes, la nécessité d’être attentif aux signaux et de savoir aller chercher de l’aide.

Lire la suite

Les classiques que j’aimerais découvrir en 2023

A peine ma lecture de Shirley achevée, je me consacre à mon nouveau programme de lectures de classiques. J’ai pris un réel plaisir en 2021 et en 2022 à établir une liste et à me motiver par ce biais à remettre les classiques au cœur de mes habitudes de lectrice.

Je vous présente donc aujourd’hui ma PAL de classiques pour 2023 !

Mon programme est encore une fois bien trop chargé mais c’est tellement dur de choisir parmi ces monuments de la littérature !

Au printemps

Je commence fort au printemps, avec des ultra-classiques que l’on connait tous (oui mais il s’agirait de les lire !). Une fois n’est pas coutume, il y aura du roman d’aventure, avec L’île au trésor, et de chevalerie, avec Ivanhoé.

Je me réjouis de me replonger dans l’œuvre de Dumas, avec Le comte de Monte-Cristo : une belle brique mais je ne doute pas que ce roman-feuilleton saura me tenir en haleine !

Le monde selon Garp, publié en 1978, est déjà un classique. Il faisait déjà partie de mon programme de classiques en 2021, cette fois-ci sera la bonne !

J’espère que ma lecture des Neiges du Kilimandjaro sera à la hauteur de mon coup de coeur pour Pour qui sonne le glas. La dernière fois, Hemingway m’avait un peu déçue avec L’adieu aux armes

Je vais retrouver également Steinbeck avec Tendre jeudi, la suite de Rue de la sardine que j’ai lu en 2022.

Lire la suite

L’Ours et le Rossignol, Katherine Arden

Alerte coup de cœur pour ce roman que j’ai dévoré cet hiver. Chose assez rare pour être soulignée, j’ai enchainé immédiatement avec sa suite – bien que j’aie l’habitude de faire des pauses de plusieurs mois entre les tomes d’une saga, cette fois je n’avais vraiment pas envie de quitter l’univers !

Au plus froid de l’hiver, Vassia adore par-dessus tout écouter, avec ses frères et sa soeur, les contes de Dounia, la vieille servante. Et plus particulièrement celui de Gel, ou Morozko, le démon aux yeux bleus, le roi de l’hiver. Mais, pour Vassia, ces histoires sont bien plus que cela. En effet, elle est la seule de la fratrie à voir les esprits protecteurs de la maison, à entendre l’appel insistant des sombres forces nichées au plus profond de la forêt. Ce qui n’est pas du goût de la nouvelle femme de son père, dévote acharnée, bien décidée à éradiquer de son foyer les superstitions ancestrales.

Katherine Arden s’inspire des contes russes pour nous proposer un roman qui mêle histoire et magie, au cœur de la Rus’ médiévale. Le récit se déroule au Nord, sur les terres enneigées de Lesnaia Zemlia, un village dans la forêt, dont Piotr Vladimirovitch est le modeste seigneur. Vassia, la dernière née, dont la mère est morte en donnant la vie, n’est pas comme ses frères et sœurs. C’est une enfant sauvage, une petite fille laide, débraillée, effrontée, mais aussi curieuse, agile et maligne. Elle n’aime rien tant que s’enfuir dans la forêt, courir, explorer. Une fille davantage née pour partir à l’aventure que pour se marier et tenir un foyer. En grandissant, elle comprend qu’elle seule peut voir les esprits protecteurs, à qui elle prend l’habitude de parler et de laisser des offrandes. Mais voilà qu’arrivent à Lesnaia Zemlia la nouvelle épouse de son père, très pieuse, et un prêtre décidé à remettre les fidèles dans le droit chemin…

Lire la suite