Trois ans après ma découverte de Naomi Novik et l’immense coup de cœur pour Déracinée, j’ai retrouvé l’auteure avec La fileuse d’argent.
Petite-fille et fille de prêteur, Miryem ne peut que constater l’échec de son père. Généreux avec ses clients mais réticent à leur réclamer son dû, il a dilapidé la dot de sa femme et mis la famille au bord de la faillite… jusqu’à ce que Miryem reprenne les choses en main. Endurcissant son cœur, elle parvient à récupérer leur capital et acquiert rapidement la réputation de pouvoir transformer l’argent en or. Mais, lorsque son talent attire l’attention du roi des Staryk – un peuple redoutable voisin de leur village -, le destin de la jeune femme bascule.
C’est toujours délicat de lire un second roman d’une auteure que l’on a beaucoup aimée dans un précédent roman, car on a peur d’être déçu. Je dois avouer que je n’ai pas autant aimé La fileuse d’argent que Déracinée, en raison des quelques défauts que je développerai. En revanche, j’y ai retrouvé le charme de sa plume et son univers empreint de la magie des contes.
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