Je suis ton soleil, Marie Pavlenko

Je reviens enfin pour une chronique, ça fait plaisir ! (et j’espère qu’à vous aussi !). Aujourd’hui, je viens vous parler de Je suis ton soleil, le fameux roman de Marie Pavlenko sorti en 2017.

Déborah démarre son année de terminale sans une paire de chaussures, rapport à Isidore le chien-clochard qui s’acharne à les dévorer. Mais ce n’est pas le pire, non.
Le pire, est-ce sa mère qui se met à découper frénétiquement des magazines ou son père au bras d’une inconnue aux longs cheveux bouclés?
Le bac est en ligne de mire, et il va falloir de l’aide, des amis, du courage et beaucoup d’humour à Déborah pour percer les nuages, comme un soleil.

Je poursuis ma découverte des romans de Marie Pavlenko après mon grand coup de cœur pour Un si petit oiseau. Si il n’a pas égalé ce dernier dans mon cœur, j’ai quand même aimé retrouver la plume et l’univers de l’auteure.

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Un si petit oiseau, Marie Pavlenko

C’est le premier roman que je lis de Marie Pavlenko, une auteure française reconnue en littérature jeunesse/ado, notamment depuis Je suis ton soleil.

Après un accident de voiture qui l’a laissée meurtrie, Abigail rentre chez elle. Elle ne voit plus personne. Son corps mutilé bouleverse son quotidien, sa vie d’avant lui est insupportable. Comment se définir quand on a perdu ses repères, qu’on ne sait plus qui on est, que la douleur est toujours embusquée, prête à exploser ? Grâce à l’amour des siens. Grâce aux livres. Grâce à la nature, au rire, aux oiseaux. Avec beaucoup de patience, peu à peu, Abi va réapprendre à vivre.

Outre sa jolie couverture verte, j’ai choisi Un si petit oiseau en raison de la thématique du handicap, assez rarement abordée en littérature ado (ou adulte d’ailleurs).

Agée de 20 ans, Abi a été victime d’un accident de voiture qui lui a fait perdre un bras. Elle partage ses angoisses, sa colère, sa frustration, sa peur du regard des autres, ses difficultés à effectuer des gestes de la vie quotidienne. A un âge où les jeunes sortent, s’amusent et préparent leurs études supérieures, l’accident a remis en cause toutes les certitudes et les projets d’avenir d’Abi. Elle n’arrive plus à se projeter et s’enferme dans sa solitude, pleine de dégoût d’elle-même, submergée par le sentiment d’être hors course.

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Les mille visages de notre histoire, Jennifer Niven

couv54345167 Tout le monde croit connaître Libby Groby, pourtant, personne ne s’est jamais intéressé qu’à son obésité. Elle a longtemps vécu recluse dans sa chambre, cachant son corps et ses angoisses. Cette année, sa vie peut changer : Libby s’est inscrite au lycée.
Tout le monde croit connaître Jack Masselin : étudiant rebelle, sexy… aux réactions imprévisibles. Sous son arrogance, Jack a enfoui un secret douloureux.

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Je suis heureuse de vous retrouver pour une chronique Young adult. ça fait du bien, entre des classiques et des drames !

Malheureusement, je dois avouer que j’ai un avis assez mitigé sur Les milles visages de notre histoire. Je crois simplement que j’ai été déçue après tous les avis très positifs que j’avais entendus. Je n’ai pas lu Tous nos jours parfaits, premier best-seller de l’auteur, mais pour celui-là, je m’attendais à mieux.

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Les optimistes meurent en premier, Susin Nielsen

couv24297560 Depuis la tragédie qui a anéanti sa famille, Petula a de nombreuses phobies, et prétend qu’une prudence et un hygiène extrêmes lui permettront de parer à la moindre catastrophe. Mais est-ce bien réaliste ?… Au lycée, contrainte et forcée, elle fait partie d’un atelier d’art-thérapie. Les adolescents « à problèmes » qui y assistent se supportent tout juste. Arrive Jacob, « l’homme bionique. Appareillé depuis qu’il a perdu son avant-bras, le jeune homme, grand cinéphile, est aussi moqueur qu’attentif aux autres…

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Seulement 19 chroniques sur Livraddict pour Les optimistes meurent en premier, ce n’est clairement pas possible ! Je compte sur vous pour vous précipitez en librairie à la fin de cet article et changer ça !!!

Cela dit, je suis prête à vous pardonner. Ce roman ne m’inspirait pas non plus des masses lorsque je l’ai vu passer en librairie. Cela vient peut-être du titre, qui est volontairement provoquant ? Quoi qu’il en soit, on aurait tort de s’arrêter à ça. C’est ainsi que j’ai commencé ma lecture sans n’avoir aucune idée de quoi il parlait, grâce au Prix littéraire des chroniqueurs du Web.

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La fourmi rouge, Emilie Chazerand

couv2786783.jpg Vania Strudel a 15 ans, un œil qui part en vrille et une vie qui prend à peu près la même direction. Et ce, à cause de :
– Sa mère, qui est morte quand elle avait huit ans.
– Son père, un taxidermiste farfelu.
– Pierre-Rachid, son pote de toujours, qui risque de ne plus le rester…
– Son ennemie jurée, Charlotte Kramer, la star du lycée.
– Sa rentrée en Seconde, proprement catastrophique.

Pour Vania, c’est clair : l’existence est une succession de vacheries, et elle est condamnée à n’être personne. Une fourmi parmi d’autres. Mais un soir, elle reçoit un mail anonyme, qui lui explique en détail que non, elle n’est pas une banale fourmi noire sans apérités. Elle serait même plutôt du genre fourmi rouge.

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La Fourmi rouge, c’est la preuve que la littérature jeunesse est de qualité et que le young adult n’est pas que normé, n’est pas que dystopie ou romance pleine de stéréotypes. Ce roman a été un vrai coup de cœur. J’aurais adoré le découvrir en tant qu’adolescente. Mais même adulte, maintenant que j’ai un regard un peu différent sur la vie et d’autres préoccupations, Emilie Chazerand a su me faire rire et me toucher par l’histoire de Vania.

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