Elle est présentée comme l’alter-ego féminin de son contemporain, Wilkie Collins. Il ne m’en fallait pas plus pour découvrir Mary Elizabeth Braddon !

Le jeune Richard Marwood, injustement accusé du meurtre de son oncle, se retrouve condamné à l’enfermement à vie dans l’asile d’aliénés du comté. Mais au bout de huit ans, il parvient à s’échapper avec une seule idée en tête : retrouver les vrais coupables. Son chemin va croiser celui de Jabez North, orphelin et manipulateur voué au crime, que rien ne semble pouvoir arrêter ; Valérie de Cévennes, une riche héritière tombé dans son piège diabolique ; et Mr Peters, un détective muet qui traduit ses brillants raisonnements dans le langage des signes…
En préambule, laissez-moi vous dire qu’il faut être motivé pour lire La trace du serpent ! Le roman n’est édité que par Archipel et n’est disponible qu’en occasion.
Peu connue de nos jours, Mary Elizabeth Braddon est pourtant une auteure phare de l’époque victorienne, pionnière, avec d’autres, du roman à suspens. Et effectivement, j’ai retrouvé un style similaire à celui de Wilkie Collins dans La pierre de lune, entre roman policier et intrigues familiales.
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