C’est le premier roman que je lis de Marie Pavlenko, une auteure française reconnue en littérature jeunesse/ado, notamment depuis Je suis ton soleil.

Après un accident de voiture qui l’a laissée meurtrie, Abigail rentre chez elle. Elle ne voit plus personne. Son corps mutilé bouleverse son quotidien, sa vie d’avant lui est insupportable. Comment se définir quand on a perdu ses repères, qu’on ne sait plus qui on est, que la douleur est toujours embusquée, prête à exploser ? Grâce à l’amour des siens. Grâce aux livres. Grâce à la nature, au rire, aux oiseaux. Avec beaucoup de patience, peu à peu, Abi va réapprendre à vivre.
Outre sa jolie couverture verte, j’ai choisi Un si petit oiseau en raison de la thématique du handicap, assez rarement abordée en littérature ado (ou adulte d’ailleurs).
Agée de 20 ans, Abi a été victime d’un accident de voiture qui lui a fait perdre un bras. Elle partage ses angoisses, sa colère, sa frustration, sa peur du regard des autres, ses difficultés à effectuer des gestes de la vie quotidienne. A un âge où les jeunes sortent, s’amusent et préparent leurs études supérieures, l’accident a remis en cause toutes les certitudes et les projets d’avenir d’Abi. Elle n’arrive plus à se projeter et s’enferme dans sa solitude, pleine de dégoût d’elle-même, submergée par le sentiment d’être hors course.
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