Avec Le monde selon Garp, j’ai voulu m’attaquer à un classique de la littérature américaine – classique au sens large car le roman n’est paru qu’en 1978. Mais John Irving a déjà marqué les esprits !

Jenny Fields ne veut pas d’homme dans sa vie mais elle désire un enfant. Ainsi naît Garp. Il grandit dans un collège où sa mère est infirmière. Puis ils décident tous deux d’écrire, et Jenny devient une icône du féminisme. Garp, heureux mari et père, vit pourtant dans la peur : dans son univers dominé par les femmes, la violence des hommes n’est jamais loin.
Un livre culte, à l’imagination débridée, facétieuse satire de notre monde.
Difficile de parler d’un livre tel que Le monde selon Garp. Je ne saurais même pas vous dire si j’ai apprécié ou non cette lecture.
La plume est agréable, l’histoire surprenante, différente de ce qu’on a l’habitude de lire. En contrepartie, son étrangeté m’a laissée parfois un peu dubitative. On ne sait pas toujours où l’auteur veut en venir, et sans doute faut-il accepter de se laisser porter sans chercher à tout rationnaliser.
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