Dans sa ferme du fin fond du Saskatchewan, Etta, 82 ans, n’a jamais vu l’océan. Un matin, elle prend sa carabine et un peu de chocolat, enfile ses bottes et attaque les 3232 kilomètres qui la séparent de la mer. « Je vais essayer de ne pas oublier de revenir. » C’est le mot qu’elle laisse à Otto, son mari, sur la table de la cuisine. Otto a déjà vu l’océan, il l’a même traversé des années plus tôt, pour prendre part à une guerre lointaine. Il comprend la décision d’Etta. Mais maintenant qu’elle n’est plus là, il est assailli par les souvenirs.
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J’ai été très agréablement surprise par ce roman, emprunté un peu au hasard à la bibliothèque. J’ai été d’ailleurs étonnée des chroniques mitigées sur Livraddict… Je pense que là où j’ai été séduite par l’originalité du roman – à saluer car c’est rare de voire des livres qui sortent des sentiers battus – d’autres ont été dérangés par cet aspect.