Au milieu des années 1950, Mathilde n’a que 13 ans quand la tuberculose de son père est diagnostiquée. Envoyé au sanatorium d’Aincourt, il est bientôt rejoint par sa femme. Alors que l’aînée s’enferme dans son mariage loin des tracas de la famille, Mathilde et son frère sont placés séparément dans des familles d’accueil. La spirale infernale commence alors pour la famille Blanc. Mathilde, à peine 15 ans, va devoir apprendre à tout gérer : les visites au sanatorium, son petit frère, les études, le maigre budget qui doit payer les soins… Les Trentes glorieuses sont parfois trompeuses. La Sécurité sociale est bien une invention révolutionnaire… Mais réservée pour l’instant aux salariés, elle ne protège pas tout le monde de l’endettement et du renoncement aux soins. Et même en plein progrès de la médecine, la tuberculose fait encore des ravages, exclut, marginalise, affaiblit et tue…
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Je dois vous avouer que j’ai eu un peu peur en lisant le résumé du livre et le début du roman. La quatrième de couverture est rédigée dans un style assez lourd et pompeux qui donne peu envie… Et le style de l’auteure m’a un peu perturbée dans un premier temps.
Mais soit, le sujet m’intéressait et j’avais lu quelques bonnes critiques, alors je me suis lancée pour ce premier roman de la rentrée littéraire !