Vania Strudel a 15 ans, un œil qui part en vrille et une vie qui prend à peu près la même direction. Et ce, à cause de :
– Sa mère, qui est morte quand elle avait huit ans.
– Son père, un taxidermiste farfelu.
– Pierre-Rachid, son pote de toujours, qui risque de ne plus le rester…
– Son ennemie jurée, Charlotte Kramer, la star du lycée.
– Sa rentrée en Seconde, proprement catastrophique.
Pour Vania, c’est clair : l’existence est une succession de vacheries, et elle est condamnée à n’être personne. Une fourmi parmi d’autres. Mais un soir, elle reçoit un mail anonyme, qui lui explique en détail que non, elle n’est pas une banale fourmi noire sans apérités. Elle serait même plutôt du genre fourmi rouge.
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La Fourmi rouge, c’est la preuve que la littérature jeunesse est de qualité et que le young adult n’est pas que normé, n’est pas que dystopie ou romance pleine de stéréotypes. Ce roman a été un vrai coup de cœur. J’aurais adoré le découvrir en tant qu’adolescente. Mais même adulte, maintenant que j’ai un regard un peu différent sur la vie et d’autres préoccupations, Emilie Chazerand a su me faire rire et me toucher par l’histoire de Vania.