Ce mois-ci, j’ai lu…
5 romans et 2000 pages environs, dont deux pavés et des styles très différents !
Deux coups de cœur
D’abord un retour en enfance avec le second tome de Vango, tout aussi génial que le premier. Cela a été également un vrai plaisir que de revenir aux classiques anglais avec La dame du manoir de Wildfell Hall dont je vous parle tout bientôt.
Un bon moment
Une découverte tardive mais bien marquante du roman choc de Leïla Slimani.
Une bonne surprise
Un roman un peu dur avec pour personnage principal un assistant social.
Une lecture mitigée
Une lecture plus compliquée avec le roman en vers de Pouchkine, dans le cadre de mon challenge Challenge Solidaires [chronique à venir].
Ce mois-ci, j’ai vu…
Mes découvertes du Web
> D’abord un article d’Egalitaria sur le blues de la jeune diplômée. Ses réflexions ont vraiment trouvé une résonnance en moi. Je crois qu’elle a mis des mots sur ce que beaucoup de jeunes ressentent après leurs études et dans les premiers temps de leur entrée sur le marché du travail. On parle souvent du nouveau rapport qu’ont les jeunes au travail, et j’ai l’impression que ce qui caractérise la plupart de notre génération est la quête de sens, l’envie de faire un métier dans lequel on s’épanouit et qui a une raison d’être, une plus-value collective et sociale. Le moment où l’on quitte la sphère étudiante pour rentrer dans le monde du travail peut être très déboussolant car c’est l’heure de confronter nos attentes et nos projets à la réalité, et malheureusement le constat est souvent un peu décevant. On se dit « toutes ces études pour ça » ou « ce n’est pas comme je me l’imaginais ». C’est aussi ce qui conduit à une vraie réflexion sur soi et à se dire « ce travail dans lequel je me lance sera peut-être mon quotidien pour les 20, 30, 40 prochaines années, est-ce vraiment ça que j’ai envie de faire de ma vie ? ». Bref, Egalitaria décrit parfaitement tous ces sentiments, cette insatisfaction de ce qu’est la société et le monde du travail d’aujourd’hui.
> Je serai un peu moins longue avec le second lien qui retrace simplement une campagne intitulée 56 black men : une série de portraits d’hommes noirs en sweat à capuche pour lutter contre les discriminations et les préjugés. Avec cette campagne choc, le photographe renverse l’image et nous invite à aller au-delà des apparences. C’est terrible de réaliser qu’une simple couleur de peau et un vêtement font associer dans l’esprit collectif une personne à un délinquant plutôt qu’à un médecin/artiste/entrepreneur/député…
Ce mois-ci j’ai écrit…
6 articles, dont 4 chroniques. Petit mois de blog, c’est certain ! J’ai quand même fait un petit tour chez vous, mais toujours du mal à garder le rythme pour les articles.