La neige arrive, les températures négatives nous font frissonner, et il est temps de dire au revoir à l’automne !
C’est parti pour le bilan de mes lectures automnales !
Deux romans sur les Indiens d’Amérique


Ce n’était pas volontaire, mais il se trouve que j’ai lu cette saison deux romans mettant en scène des personnages amérindiens.
Celui qui veille est plus politique. Le roman, qui a remporté le prix Pulitzer, est passionnant sur les enjeux entourant le statut des Indiens, la préservation de leur culture et de leurs terres.
Les saisons de la solitude est sans doute plus intime, mais aborde tout de même en creux la question de la culture indienne dans le monde moderne et le tiraillement entre la communauté à laquelle on tient mais qui peut enfermer et la liberté anonyme de la grande ville.
Un pavé et un roman court


Florent clôt la saga Le Goût du bonheur, qui n’est à mon avis rien de moins qu’une des meilleures saga familiales jamais écrites. Malgré des tomes qui font dans les 900-1000 pages et une narration qui prend son temps, Marie Laberge réussit à nous passionner par la vie de cette famille et à nous attacher aux personnages. On ressort de notre lecture en ayant véritablement l’impression de les avoir côtoyés. Sur ce dernier tome, j’aurais quand même deux bémols à apporter : des longueurs et l’impression que parfois l’intrigue tourne en rond (l’auteure aurait pu retirer facilement 300 pages pour rendre le tout plus digeste !), et une tendance aux drames un peu trop facile pour rythmer l’intrigue.
Rendez-vous manqué avec La petite fille dans le cercle de la lune. Pourtant intéressant pour nous faire découvrir la vie aux Samoa, le roman m’a perdue par son style d’écriture haché, son manque de fil narratif et ses phrases entières en samoan non traduites (un choix éditorial discutable !).
Des classiques



Vous commencez à avoir l’habitude, chaque saison apporte ses classiques.
Avec La trace du serpent, j’ai découvert une auteure importante mais assez méconnue de la littérature victorienne. J’ai passé un bon moment avec ce roman à suspens rocambolesque, dans lequel les apparences sont trompeuses et où œuvre un génie machiavélique !
Nord et Sud fait maintenant partie de mes classiques favoris, grâce à son duo romantique mémorable et son cadre original sur fond de Révolution industrielle qui permet d’aborder des enjeux sociaux.
Rue de la sardine n’est définitivement pas le Steinbeck le plus mémorable car il est court et sans intrigue véritable. Le roman est constitué d’une succession de focus qui forment, mis bout à bout, le portrait d’un quartier de Monterey en Californie, et plus largement de l’Amérique populaire des années 50.
Bravo pour ce bilan dont ses classiques qui ne sont pas toujours des plus aisés à appréhender !
Délicieuse fin de mois à toi et belles fêtes de fin d’année 🙂
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Merci et belles fêtes de fin d’année à toi également ! 🙂
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Dommage pour La petite fille dans le cercle de la lune parce que le titre titille la curiosité… Beau bilan dans tous les cas 🙂
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Mais oui ce titre était si prometteur !
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Suite à ta chronique, j’ai mis dans ma liste de mes envies « Les saisons de la solitude » et j’ai également depuis un bon moment « Nord et Sud ».
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Je suis ravie de t’avoir convaincue, ils sont à découvrir !
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