Le meilleur de mon année en série [2020]

Bonjour à tous !

Après vous avoir fait le bilan de mes meilleurs lectures de l’année, il est temps de vous présenter mon top des séries que j’ai visionnées en 2020.

Pour voir les éditions précédentes, c’est par ici : 2019 / 2018 / 2017.

Dix pour cent

Pour moi, Dix pour cent est LA bonne surprise de l’année. Je partais avec des a priori sur cette série française, et finalement j’ai totalement accroché et j’ai bingewatché les deux premières saisons. On découvre les coulisses du monde du cinéma et le métier d’agent, une facette de cet univers que l’on a peu l’occasion de voir. Les membres de l’agence sont attachants, les épisodes sont plein d’humour et addictifs, entre les caprices de star, les crises à gérer et les retournements de situation. La série est rythmée par un guest à chaque épisode, un acteur français qui joue avec souvent pas mal d’autodérision son propre rôle. Mention spéciale à Camille Cottin et son sarcasme hilarant, et à Laure Calamy, que j’avais adoré dans Antoinette dans les Cévennes et qui est totalement déjantée.

13 reasons why

J’ai enfin regardé la série dont tout le monde parlait il y a quelques temps, 13 reasons why. Elle raconte l’histoire d’Hannah, une jeune file qui s’est suicidée et a laissé 13 cassettes adressées à 13 personnes qu’elle juge pour partie responsables de sa mort. J’ai longtemps hésité à la regarder car le sujet est dur et évidemment plutôt sombre, mais je reconnais qu’elle est vraiment prenante ! La série éclaire bien l’engrenage du harcèlement scolaire et sexuel. Elle montre combien le microcosme lycéen peut être cruel, comment un acte ou une parole que l’on pense anodin peut avoir des conséquences dramatiques, ainsi que le manque de formation des équipes enseignantes dans la prise en charge de ces problèmes. Elle démontre surtout qu’il est difficile de désigner un responsable car personne n’est parfait et c’est un ensemble d’éléments, une suite de faits et de failles qui s’associent pour conduire au drame.

La deuxième saison est moins prenante. Consacrée au procès entre la famille d’Hannah et le lycée, elle traine un peu en longueur et insiste un peu trop à mon goût sur les erreurs d’Hannah. Cela dit, elle aborde des sujets intéressants comme le tabou des agressions sexuelles et la culpabilisation de la victime dès lors qu’elle ne cadre pas avec la « victime parfaite » que l’on imagine.

Sex education

Sex Education est un de mes gros coups de cœur cette année ! Je ne m’attendais pas à aimer autant cette série ado. Otis est beaucoup trop chou avec sa naïveté et sa maladresse, Maeve est touchante avec ses problèmes et ses fêlures sous sa carapace de fille rebelle, Eric nous apporte sa bonne humeur tout en permettant d’aborder avec pertinence le sujet de l’homosexualité, Gillian Anderson est bluffante dans son rôle de mère sexologue un peu trop ouverte au goût de son fils. Pour moi, la série est carrément d’intérêt public et devrait être vue par tous les lycéens ! Elle fait passer de vrais messages positifs et décomplexants sur la sexualité, en prônant avant tout le respect des désirs de chacun, la tolérance et l’acceptation de soi.

Mindhunter

Je ne suis pas spécialement amatrice des émissions ou documentaires sur les criminels et autres serial-killer, mais j’ai beaucoup aimé Mindhunter. La série retrace les débuts de l’utilisation de la psychologie dans l’enquête policière, avec la criminologie et le profilage. L’agent Holden, accompagné de son collègue Bill Tench du FBI et de l’universitaire Wendy Carr, vont interroger des meurtriers multi-récidivistes afin d’étudier leurs motivations, leur modus operandi, leur personnalité et leur parcours, et ainsi mettre en évidence des schémas. Leurs recherches, formalisant le concept de serial-killer (tueur en série), vont permettre d’aider à la résolution d’affaires criminelles, plus particulièrement des meurtres en série où le profil des victimes et les méthodes utilisées laissent penser à un auteur unique.

Le jeu de la dame

Ma dernière série découverte cette année est le Jeu de la dame – j’ai cédé à l’influence des réseaux sociaux ! Cette mini-série de sept épisodes, basée sur un livre mais non sur une histoire vraie (contrairement à ce que je pensais), raconte l’histoire d’une orpheline qui va révéler un don pour les échecs. On va suivre alors ses progrès et son ascension fulgurante dans le monde des échecs essentiellement masculin, au gré des tournois et des championnats. La série nous plonge dans l’ambiance des 60s et a le mérite de remettre au goût du jour les échecs (apparemment, les ventes ont explosé depuis !). J’ai trouvé intéressant l’ambivalence du personnage de Beth Harmon parfaitement interprétée par Anya Taylor-Joy, une petite fille pas comme les autres qui, en grandissant, prend sa revanche sur la vie mais paye le revers du succès et de son génie. Cependant, à partir de la moitié de la série, les épisodes m’ont semblé un peu répétitifs (les matchs et les plans de plateaux de jeux s’enchainent…), surtout que le fonctionnement des échecs et les stratégies utilisées sont finalement peu expliqués.

Ils ne font pas partie de mon top, mais j’ai aussi regardé :

Quelles ont été vos découvertes séries cette année ?