Bonjour à tous !
En janvier 2018, je vous avais fait un top des meilleures séries que j’avais vues. Je ne parle pas souvent de séries ici, alors je me suis dit que ce serait sympa de vous présenter mes séries chouchous du moment (et de l’année qui vient de s’écouler !).
A côté de celles dont je vais parler aujourd’hui, je poursuis le visionnage des séries que je vous avais présentées l’année dernière : Frontier, Peaky Blinders, Pretty Little Liars, Atypical, How I met your mother et Orange is the new black.
Mais voici les 7 séries qui ont fait mon année !
La casa de papel (saisons 1 à 4)
Qui n’a pas entendu parler de La Casa de Papel ? Un mystérieux Professeur, dont on ne connait pas l’identité, réunit une troupe improbable pour mettre en œuvre le braquage parfait à la Fabrique de la monnaie. Au fil des épisodes, on s’attache énormément aux personnages et on se passionne pour leur plan ingénieux. La série est totalement addictive et maîtrise l’art du suspens et des retournements de situation à la perfection ! Une des clés de la réussite est qu’on ne connait pas toutes les ficelles du plan à l’avance, on se laisse donc prendre au jeu et on se fait avoir par les pièges tendus à la police. En parallèle, on en apprend plus sur l’histoire personnelle de chaque personnage, ce qui les rend plus humains et plus touchants. On suit aussi les avancées de la police : les échanges verbaux entre les inspecteurs et le Professeur sont savoureux, on frissonne de peur que les braqueurs se fassent attraper, on triomphe quand les enquêteurs se font berner. Bref, j’ai dévoré les 4 saisons (même si je ne me remets pas de la dernière…).
The Crown (saisons 1 et 2)
Avec The Crown, je me suis découverte une passion pour la famille royale. Déjà, les costumes et les décors sont époustouflants, on a vraiment l’impression de faire un bond en arrière dans l’histoire. Ensuite, cela nous laisse la possibilité, même fictive, d’accéder aux coulisses de Buckingham. C’est fascinant de voir tout ce petit monde s’affairer dans le palais, de voir les mécanismes politiques, les relations avec le Premier ministre, le rôle primordial des secrétaires privés de la reine, les rapports avec les médias. Finalement, on comprend que, outre son rôle symbolique et de prestige, être reine c’est très contraignant pour très peu d’influence et de pouvoir ! Tenue à une neutralité et à sang-froid absolus, garante de la pérennité de la « Couronne » et de l’unité nationale, elle ne peut prendre aucune position politique, doit contrôler tous les aspects de sa vie privée et renoncer à une majeure partie de sa liberté de choix. La série revient sur des épisodes clés de l’histoire britannique et des scandales qui ont agité la famille royale, et montre la tension permanente entre tradition et nécessaire adaptation à la modernité. Surtout, pour notre plus grand plaisir, elle explore la petite histoire derrière la grande, notamment les problèmes conjugaux entre Elisabeth II et Philip (qui, disons-le franchement, n’est pas à son avantage) et les déboires de sa sœur un peu rebelle. Cela donne un côté plus humain à la reine et témoigne finalement de la difficulté d’être une femme de pouvoir, surexposée, et une épouse, d’exister en tant que femme quand on est cheffe d’Etat.
Cependant, je ne sais pas encore si je vais poursuivre, car les acteurs changent à partir de la troisième saison. Quelle déception, sachant que la série est littéralement portée par l’interprétation de ses acteurs, notamment Claire Foy pour la reine Elisabeth, Matt Smith pour le prince Philip et Vanessa Kirby pour Margaret.
Jane the Virgin (saisons 1 à 4)
Quand j’ai lu le résumé de Jane the Virgin, ma première réaction a été : c’est quoi ce pitch tout pourri ? Persuadée que je n’accrocherai pas à cette histoire douteuse de vierge enceinte, j’ai été agréablement surprise et je me suis enfilée les trois premières saisons Alors d’accord, le scénario est totalement improbable : une jeune femme très catholique qui se réserve pour le mariage se retrouve inséminée accidentellement lors d’un rendez-vous gynéco. Jane the Virgin est en réalité une parodie de télénovelas et reprend donc tous les codes de ces feuilletons espagnols à l’eau de rose : la voix-off, la romance, les dialogues grandiloquents, les grandes scènes de drama et d’émotions, les rebondissements improbables et peu crédibles, tout ça avec humour. Si certains passages peuvent être un peu lourds (je pense notamment au personnage de Rogelio, la star de télénovelas, justement, qui me tape sur les nerfs), la série est parfaite pour se détendre et on s’attache aux personnages, notamment à Jane, maladroite, fleur bleue, sensible et terriblement indécise. Seul bémol : un triangle amoureux interminable et une tendance à tourner en rond sur pas mal de sujets (le triangle Jane/Michael/Rafael, la problématique de l’éducation des enfants, la relation Petra/Rafael ou Xiomara/Rogelio, la sœur alcoolique et dépressive, l’attitude gentille/méchante de Petra, Sin Rostro)…
Un événement pendant la saison 3 fait changer de bord la série et j’avoue que j’accroche moins depuis.
Poldark (saisons 1 à 4)
On continue avec les séries à l’eau de rose un peu clichées, avec Poldark. Poldark, c’est typiquement la série que vous commencez un peu dubitatif face aux innombrables scènes de regard au loin/cheveux dans le vent/couchers de soleil sur les falaises/Ross torse nu, et au côté un peu trop romanesque et mélodramatique. Et puis finalement, on se prend bien au jeu. D’abord parce que c’est une série historique qui nous transporte dans la Cornouailles de la fin du XVIIIème siècle. Et au-delà du triangle amoureux Ross/Demelza/Elizabeth (qui n’en finit plus de tourner en rond), on assiste à la lutte d’un propriétaire endetté pour se maintenir à flot, aux risques de l’exploitation des mines, une industrie fragile financièrement mais cruciale pour la survie du territoire et de ses habitants, à l’opposition entre la riche bourgeoisie en manque de prestige et la noblesse désargentée, aux inégalités criantes dans un monde où les pauvres souffrent de la famine et d’une justice partiale à la main des riches propriétaires. Bref, aux enjeux d’une époque. Les relations entre les personnages sont bien explorées et montrées dans toute leur complexité, et la galerie de personnages s’étoffe avec le temps. Le seul point négatif est la fâcheuse tendance à réutiliser les mêmes ressorts dramatiques (rivalités entre Francis et Ross ou Ross et Georges, difficultés financières, grossesse, maladie…).
Mad men (saisons 5 et 6)
J’ai repris Mad men, une série que j’avais commencé il y a quelques années et que j’avais arrêtée à la saison 5. Pour en savoir plus, je vous invite à aller voir mon Top 2017.
The Witcher (saison 1)
Pour la petite histoire, j’ai commencé à regarder The Witcher en guise de gage car j’avais perdu un deal avec mon copain. Mais ce qui s’apparentait au départ à une punition est devenu un vrai plaisir ! Je redoutais l’aspect fantastique, le pari de l’adaptation d’un jeu vidéo et le côté un peu cheap. J’ai eu du mal avec les premiers épisodes : je trouvais le jeu d’Henri Cavill plutôt mauvais (cet air froid surjoué façon ténébreux macho qui donne envie de lui en coller une – mais je m’y suis faite, apparemment cela colle au personnage du jeu vidéo), je me perdais dans les variations de chronologie (la narration part un peu dans tous les sens sans préciser si on se situe dans le présent, dans un flash back, avant ou après la catastrophe, à toi de te démerder pour tout remettre dans l’ordre), et cette histoire de prophétie me semblait peu originale. Finalement, il s’avère que l’univers magique, assez noir, est intéressant. On suit le héros dans ses aventures et on déroule en même temps un fil rouge avec l’histoire de Yennefer et le devenir de la jeune princesse Ciri. L’intrigue se conçoit vraiment sur l’ensemble de la saison puisqu’on recolle les morceaux du puzzle au fur et à mesure. La série devient donc de plus en plus prenante au fil des épisodes !
Game of Thrones (saisons 7 et 8)
Je ne pouvais pas ne pas citer Game of Thrones, j’ai regardé les saisons 7 et 8 l’année passée. Je ne vais pas m’étaler davantage, elle est suffisamment connue. Sachez juste que pour moi les meilleures saisons sont les premières. Ensuite, je trouve que la série perd en rythme, comme si les scénaristes concentraient toute l’action sur les derniers épisodes des saisons pour alimenter la flamme, et surtout se focalise beaucoup sur les marcheurs blancs – et, bon, le côté zombies indestructibles et combats de dragons m’intéresse moins. A part ça, je suis impressionnée par les costumes, les décors et les effets spéciaux de cette série. On a parfois l’impression de regarder un film à chaque épisode !
Ta description de la série Poldark me donne bien envie de la regarder. J’aime beaucoup l’univers britannique et notamment à l’époque plus ancienne.. ça me fait un peu penser au Club des Amateurs d’épluchures de patates, ou alors un livre qui se déroule également en Grande-Bretagne, avec une jeune femme qui veut sauver l’exploitation familiale. J’ai vu de nombreuses fois des affiches pour The Crown et ai toujours voulu la regarder. Il faudra que je m’y mette ! Mais je venais de voir la série Victoria. Elle est vraiment bien faite. Comme toi, je m’intéresse à l’histoire de l’Angleterre, les personnages royaux etc..
Sinon j’ai fini les 4 saisons Gotham sur Netflix, et j’ai adoré! C’est vraiment prenant et me rappelle les dessins animés que je regardais plus jeune : La ligue des Justiciers,.. Découvrir comment Bruce Wayne est devenu Batman est originale, et le découvrir du point de vue d’un policier qui essaie de sauver la ville de la corruption. Et enfin, je viens aussi de terminer Virgin River, sur une infirmière qui quitte L.A pour travailler dans un petit village perdu dans la forêt avec quelques habitants. Mais les débuts avec le docteur sont compliqués, et on comprend qu’elle essaie de prendre un nouveau départ suite à un évènement tragique. C’est bien fait, parfait pour se détendre.
Si tu as l’occasion de les regarder, je serais ravie de savoir ce que tu en penses !
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