Le meilleur de mon année en séries (2018)

Bonjour à tous !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous présenter mes séries chouchoutes de 2018.

Depuis que j’ai pris un abonnement Netflix au mois de juin dernier, autant dire que j’en ai usé et abusé. Au total, j’ai visionné 12 séries cette année. La plupart ont été des découvertes grâce à Netflix ; j’ai commencé de nouvelles séries originales ou enfin vu des séries cultes qui ont fait un carton il y a quelques années. Et voilà mon top 6 !

 

Frontier (saison 1)

Les fans de Game of Thrones reconnaitront tout de suite Jason Momoa, alias Khal Drogo, qui a aussi été récemment à l’affiche d’Aquaman. C’est quand même fou de voir qu’il joue toujours des rôles de « sauvage ». Mais c’est vrai qu’il la carrure et le regard pour ! Frontier est une bonne série d’aventure. Elle raconte l’histoire de Declan Harp, un ancien de la Compagnie de la baie d’Hudson, mi-irlandais, mi-Cri, devenu un trappeur hors-la-loi à la réputation sanguinaire. Michaël Smyth, un jeune adolescent irlandais, se retrouve contre sa volonté embarqué sur un bateau direction le Canada. En échange de sa vie, il est chargé de capturer Declan Harp. Frontier montre bien les intrigues, les magouilles et les luttes de pouvoir entre les entrepreneurs, la couronne anglaise, le gouverneur de la Baie d’Hudson et les Indiens pour le commerce des fourrures au Canada au XVIIIème siècle. Outre l’aspect historique, les relations ambigües entre les personnages et leur désir de vengeance exacerbé ajoutent du piment à l’intrigue.

Orange is the new black (saison 1)

Orange is the new black est un des gros succès de Netflix. Parce qu’elle est sortie dix an auparavant avec une trafiquante de drogue et qu’elle l’a aidé une fois à passer de l’argent sale, Chapman prend un an de prison. Un choc pour cette femme sans histoire et son jeune fiancé. On va suivre son quotidien et celui de ses codétenues. Au début, je n’accrochais pas, un peu heurtée pas la vulgarité des femmes de la prison, la violence omniprésente et le comportement révoltant des gardiens. Je ne trouvais aucun personnage attachant. Pourtant, à mesure que Chapman se fait à sa nouvelle vie en prison, qu’elle découvre les nouvelles règles, les alliances nécessaires et les stratégies pour survivre, on apprend à connaître ces femmes. Elles se montrent sous un jour différent, avec leur vécu, leurs failles, leur sensibilité. On finit par avoir un regard différent et on est embarqué dans les nombreuses intrigues de la prison pour femmes.

How I met your mother (saisons 1 et 2)

Je plaide coupable, je découvre cette série réellement 10 ans après tout le monde. Je crois que si je ne l’avais jamais regardé avant cela, c’est parce que je me méprenais sur le style de la série et le type d’humour. En fait, elle ressemble un peu à Friends, dans le genre bande de potes trentenaires à New-York et personnages décalés. Cela faisait longtemps que je n’avais pas autant ri devant une série. Les dialogues sont excellents et, mine de rien, la série pose de vraies questions sur le couple. Sans oublier le petit suspense de comment Ted a rencontré la mère de ses enfants !

Atypical (saison 1)

Atypical est une série plutôt récente. Elle raconte le quotidien d’un lycéen atteint de troubles du spectre autistique et son projet de se trouver une copine. L’acteur principal est juste génial. Le côté brut de Sam, étranger au second degré et aux codes sociaux, lié au syndrome d’Asperger, font qu’il est sans filtre, plein d’esprit et franchement drôle. Ses efforts pour s’intégrer et avoir une vie amoureuse vont rencontrer pas mal d’obstacles et créer des quiproquos. On rit, parfois avec lui, parfois à ses dépens, et on est ému. En même temps, la série aborde aussi les difficultés rencontrées par les parents (tendance de la mère à être surprotectrice, conflits dans le couple) et la sœur (pour qui tout tourne autour de Sam). Les réalisateurs ont trouvé le meilleur moyen d’aborder le sujet de l’autisme, en le dédramatisant, en montrant qu’on peut en rire, tout en portant un message important sur le fait que les autistes Asperger ont aussi des sentiments et les mêmes besoins que n’importe quel adolescent.

Pretty Little Liars (saisons 1 à 4)

Je ne vous ferai pas l’offense de présenter Pretty Little Liars car elle est mondialement connue et ne date pas d’hier. J’avoue qu’au départ j’étais un peu dubitative, parce qu’elle comporte pas mal de clichés des séries ados (le quotidien des lycéennes, les romances, les jalousies, les filles populaires ou superficielles, l’intello…). Mais l’intrigue autour de l’identité de A et du meurtre d’Alison apportent un côté thriller qui la rend addictive. Elle est pleine de rebondissements (parfois un peu trop !) et montre le cercle infernal du chantage. Je me suis aussi beaucoup attachée aux personnages.

Peaky Blinders (saisons 1 à 3)

Je termine avec Peaky Blinders, un de mes plus gros coups de cœur 2018 en séries. J’aime les séries historiques, et celle-ci avait tout pour me plaire. Elle raconte l’histoire du gang d’origine gitane Peaky Blinders dans l’Angleterre des années 20. Cette série est portée par le charisme de Thomas Shelby et rythmée par les magouilles des bookmakers, les intrigues politico-financières, la violence, les rapports de force toujours incertains entre les gangs et vis-à-vis de la police. On n’est jamais sûr de qui mène la danse et qui se fait berner, de qui va se faire trahir. En entrant dans l’intimité de la famille Shelby, on se surprend à trouver ces mafieux particulièrement attachants, et puis un coup nous rappel qu’ils sont loin d’êtres des anges. J’adore.

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Connaissez-vous ces séries ? Quels ont été vos coups de cœur série de 2018 ?

 

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