J’ai lu récemment un roman que je n’aurais pas choisi pour sa couverture et qui a pourtant été presque un coup de cœur. A l’inverse, on est beaucoup à se laisser tenter par des romans pour leur visuel sur les étals des librairies… Et, à la lecture, le contenu ne suit pas ! Je vous avais déjà fait un Tag sur les belles couvertures, alors je me suis dit que ça pourrait être amusant, pour une fois, de faire l’inverse. Je vous présente des romans que j’ai lus et beaucoup aimés alors que les couvertures ne donnent pas franchement envie. Soit qu’elles ne reflètent pas bien l’histoire, soit qu’elles sont trop kitsch, trop fades ou encore qu’elles n’attirent pas assez le regard.
Un conseil : Ne vous fiez pas aux apparences !
Voilà la fameuse couverture dont je vous parlais : Les garçons ne tricotent pas en public ! Couleurs flashy, brillant, chiens hideux…la totale ! A ce stade, je pense que c’est un choix marketing pour attirer l’œil. Quoi qu’il en soit, laissez-vous tenter par ce roman jeunesse original et drôle sur un garçon qui se prend de passion pour…le tricot.
Pour rester dans le kitsch, quoi de mieux que ce best-seller de la littérature australienne sorti en 1978 que je suis en train de lire. Malheureusement, il n’a pas été réédité récemment, et l’on reste dans un paysage totalement fake. Ce genre de couverture – paysage sur soleil couchant, silhouette de femme sur la plage… – qui a très mal vieilli est assez typique des romans des années 80-90, surtout les romances. Pourtant, je vous assure que l’histoire est, elle, encore au goût du jour !
Pour celui-ci, les éditeurs ont quand même réussi l’exploit de faire deux couvertures différentes pour l’édition grand format et le format poche, l’une aussi moche que l’autre ! Que ce soit par son aspect ou par son titre, Le secret de la manufacture de chaussettes inusables joue sur l’étonnant pour attirer le lecteur. Ne vous méprenez pas, l’histoire n’a rien à voir avec les chaussettes ! Mais elle vaut le coup quand même.
Il arrive que les éditeurs ne fassent vraiment aucun effort pour la sortie poche. Je ne sais pas si c’est censé nous inciter à acheter le grand format, mais c’est tellement frustrant d’attendre le format poche et de se retrouver avec une couverture qui n’a rien à voir avec celle du grand format, qui est bâclée voire carrément ratée. J’ai adoré La voix des vagues, mais ils l’ont ressorti chez Pocket dans un rendu cheap avec une photo de mauvaise qualité. C’est dommage parce que cela ne rend pas du tout justice à cette histoire émouvante sur des survivants de Nagasaki émigrés aux Etats-Unis.
Le même phénomène s’est produit avec Etta et Otto (et Russel et James). Je remarque que dans les deux cas il s’agit de romans de chez Les Escales édités en poche chez Pocket. Encore une fois, c’est dommage parce que la couverture ne reflète plus l’atmosphère assez mélancolique du roman.
Autre édition poche moins réussie que le grand format, Nora ou le paradis perdu. Ce profil de femme ne nous évoque pas les couleurs de La Havane ni la douleur de l’immigration et de la séparation.
La maison d’édition Autrement n’est pas réputée pour ses belles couvertures. La preuve avec Retour à Little Wing. On les reconnait avec leurs couvertures blanches et un encadré photographique. On peut pas dire que cette couverture très sobre, un peu trop sérieuse, évoque la campagne américaine. La bonne nouvelle, c’est que j’ai checké leurs parutions plus récentes et on dirait qu’ils ont abandonné ce style de couvertures !
Dans la même collection, ils auraient pu faire largement mieux pour Le coeur battant de nos mères, bien que cette fois ils aient ajouté de la couleur. Ces formes un peu étranges ne donnent pas forcément envie de se lancer dans ce roman choral qui aborde le difficile sujet de l’avortement dans une ville très religieuse des Etats-Unis.
On ne peut pas dire qu’ils se sont foulés chez Robert Laffont pour Perdue et retrouvée. Cette bande jaune, c’est celle qui entoure les scènes de crime et autres terrains balisés par la police. En effet, Cat Clarke raconte l’histoire d’une enfant enlevée qui réapparait par miracle treize ans plus tard. Mais tout n’est pas si simple…
La couverture du Château, le premier tome des Ferrailleurs, est quelque peu rebutante. Cela dit, l’esthétique gothique qu’elle suggère correspond bien à ce roman fantastique jeunesse original. Les membres d’un manoir se voient attribuer à leur naissance un objet correspondant à leur personnalité. Mais voilà que d’étranges phénomènes ont lieu et que les objets prennent vie, menaçant la vie du château et de ses habitants.
Il s ‘agit là d’une appréciation personnelle, mais malgré mon amour pour Inséparables, je ne suis pas fan du style de dessin (le toucher est tout doux par contre !). Si vous êtes dans le même cas que moi, passez outre et découvrez l’histoire bouleversante de ces deux sœurs siamoises!
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Y’a-t-il des livres que vous aimez mais dont la couverture ne vous plait pas ? Ou au contraire des romans que vous avez achetés parce que la couverture vous plaisait et qui vous ont déçu ?
Très sympa comme idée d’article ! Et je partage ton avis pour ces couvertures, en n’ayant pas lu la plupart de ces titres, elles ne me donnent pas forcément envie de les acheter ^^ C’est difficile les achats de livres, si on se fie à la couverture on peut se planter, mais si on lit le résumé on risque des fois de gros spoils… Ah là là, la dure vie des lecteurs 😀
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C’est une vie dangereuse haha ! Mais perso je lis toujours le résumé, je ne conçois pas d’acheter un livre sans connaitre l’histoire… Et puis en général j’ai le temps de l’oublier le temps de la lire !
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Haha, merci pour cet article bien marrant ! J’avais apprécié « Les oiseaux se cachent pour mourir » mais c’est vrai que cette couverture est un peu kitsch ^^
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Ils auraient pu faire mieux disons ^^
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