Mon Top Séries 2017

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Certes, ce top n’est pas très fourni, et regroupe quasiment l’intégralité des séries que j’ai regardé en 2017 (on fait mieux comme sélection).

Certes, ces séries sont sorties depuis plusieurs années.

Il n’empêche que j’avais bien envie de faire une rétrospective série sur le blog !

J’aime beaucoup les séries mais j’ai tendance à privilégier la lecture et je n’ai pas autant de temps que je voudrais pour les regarder (et il faut bien avouer que c’est chronophage). Du coup, j’accumule le retard (surtout avec toutes les références que je vois passer sur vos blogs et qui rejoignent ma wish-list !) et je ne suis pas du tout à jour. En soit, je m’en fiche un peu de ne pas être à la page (sauf peut-être pour le risque de spoiler), puisque de toute façon je ne suis pas du genre à regarder un épisode le lendemain de sa sortie et que je privilégie pour l’instant le visionnage dvd. Mais l’année prochaine, je compte prendre un abonnement Netflix et accorder aux séries la place qu’elles méritent !

Trèves de bavardages, voilà les séries qui m’ont plu en 2017 !

Scandal (saison 3)

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[créée par Shonda Rimes – 7 saisons, 2012-2017]

Synopsis : La vie professionnelle et personnelle d’une experte en relations publiques, Olivia Pope, particulièrement réputée pour sa gestion des crises, et de son staff, composé d’avocats débutants et confirmés, d’un expert en litige, d’un hacker et d’une détective. Fitzgerald Grant, le président des Etats-Unis, est un vieil ami d’Olivia qui demande son aide lorsqu’une de ses assistantes fait courir le bruit qu’ils couchent ensemble. Et ce n’est que le début d’un scandale bien plus grand aux répercussions désastreuses…

Scandal est basé sur Olivia Pope, une experte en relations publiques spécialisée dans la gestion des scandales des autres. Son équipe sort de l’ordinaire à plusieurs titres – mais je ne vous en révèlerai pas plus car on le découvre au fur et à mesure des saisons. Sans surprise, la série plaira aux amateurs de rumeurs, de scandales, de liaisons cachées, mais aussi de politique américaine. Elle nous en apprend beaucoup sur les coulisses de la vie politique américaine, en particulier sur les campagnes électorales, le poids des lobbys, les mécanismes pour s’assurer le soutien des parlementaires et sur l’influence des communiquants et des médias au sein de la Maison Blanche. Elle interroge aussi le poids du pouvoir, la contrepartie d’exercer des fonctions aussi importantes que celles de Président, c’est-à-dire les contraintes, la nécessité d’être en constante représentation, les conséquences jusque dans la vie privée. Parallèlement, la série s’arrête sur l’histoire personnelle d’Olivia, son passé douloureux, sa relation difficile avec son père, et surtout ses rapports avec le président des Etats-Unis et sa vie sentimentale plus que compliquée. Je pourrais regarder la série juste pour le personnage d’Olivia Pope, merveilleusement interprété, et celui de Fitz particulièrement craquant malgré ses défauts non négligeables. Scandal est fait de constants rebondissements, d’histoires d’amour impossibles, de sombres secrets, de problèmes de couple, de magouilles politiciennes et autres histoires tordues. Tout pour séduire!

 

11. 22. 63

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[créée par 2016 de Bridget Carpenter – 1 seule saison, 2016]

Synopsis : Le professeur de littérature Jake Epping apprend par son ami l’existence d’un portail temporel permettant de retourner en 1960. Sa mission va être de vivre dans le passé afin d’empêcher l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy le 22 novembre 1963, en espérant que le présent en sera devenu meilleur. Il devra notamment déterminer qui est le commanditaire du crime et si Lee Oswald est bien coupable. Mais tout n’est pas si simple, car « le passé ne veut pas être changé. »

11. 22. 63 est une mini-série adaptée du roman de Stephen King qui propose son interprétation de l’assassinat de JFK. On suit Jake dans sa tentative pour démêler les ficelles et résoudre le mystère. Tout au long des épisodes, la tension est palpable et on n’est pas à court de rebondissements. La série mêle habilement thriller et éléments fantastiques. Jake devra vaincre les résistances du passé et croisera la route de la mafia et de la CIA. Son personnage est attachant ; à la fois résolu et découragé par le poids de sa mission, il porte tant bien que mal sa lourde charge et tente de suivre les recommandation de son ami. 11. 22. 63 nous immerge dans l’ambiance dans années 60 – les vêtements, le mobilier, les mœurs, le contexte politique… Elle pose aussi la question du mal-être du personnage venu du futur : étranger à son époque, il n’est pas à l’abri de gaffes en mentionnant des choses qui ne se sont pas encore produites et, contraint de mentir constamment, il ne peut nouer de véritables liens.

[Si vous voulez en savoir plus, j’y avais consacré un Connaissez-vous ?]

Outlander (saison 2)

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[Créée par Ronald D. Moore, adaptation du roman de Diana Gabaldon – 3 saisons (en cours), 2014-2017]

Synopsis : Les aventures de Claire, une infirmière de guerre mariée qui se retrouve accidentellement propulsée en pleine campagne écossaise de 1743. Elle se retrouve alors mêlée à des histoires de propriétés et d’espionnage qui la poussent à prendre la fuite et menacent sa vie. Elle est forcée d’épouser Jamie, un jeune guerrier écossais passionné qui s’enflamme pour elle et la conduit à être déchirée entre fidélité et désir, étant partagée entre deux hommes dramatiquement opposés et deux vies irréconciliables.

Je ne vais pas trop m’attarder sur celle-ci qui est omniprésente sur la blogo. Elle nous plonge avec succès dans l’ambiance des Highlands du XVIIIème (et si vous voulez convaincre votre copain de la regarder avec vous, vendez-lui les Ecossais, les grandes batailles et la lutte contre le joug de la Couronne), tout en mêlant l’action, les dilemmes de Claire et la romance. J’ai cependant quelques reproches. Je trouve le rythme parfois un peu lent, plat et répétitif (surtout que la saison 1 fait quand même 16 épisodes). Il y a des longueurs et on sent que les réalisateurs gardent le suspens pour les derniers épisodes, ce qui peut être assez agaçant. Il m’est arrivé de lever les yeux au ciel à de multiples reprises sur les déclarations d’amours enflammées un peu trop clichés et les scènes de sexe un peu trop présentes à mon goût (j’ai parfois l’impression qu’on nous montre le torse nu de Jamie pour vendre la série). CERTES, Jamie est un argument pour la regarder, mais quand même. J’ai eu aussi du mal avec le comportement de Claire qui est souvent injuste avec son mari du présent (et elle l’oublie un peu trop facilement…). Passé ces défauts, les histoires de retour dans le temps éveillent vraiment notre intérêt : Va-t-elle pouvoir retourner dans son époque ? Comment dissimuler qu’elle  vient du futur aux Ecossais du XVIIIème et  comment s’adapter à leurs mœurs et à l’état de leurs savoirs ? Comment empêcher des évènements historiques dont elle a connaissance de se produire, et avec quelles conséquences ? Comment choisir entre Frank et Jamie ? Autant de réponses qu’on brûle de connaître !

 

Mad Men (Saison 1 à 4)

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[créée par Matthew Weiner – 7 saisons, 2007-2015]

Synopsis : Dans le New York des années 60, Don Draper est l’un des grands noms de la pub. Maître manipulateur, il compte dans son entourage des ennemis qui attendent sa chute.

Je sais, le résumé ne donne pas envie, et moi aussi j’étais dupe avant de m’y mettre. Mais cette série est super à plusieurs niveaux.

D’abord l’ambiance des années 1960. J’adore l’imaginaire lié à cette période et je suis plus que servie : les coiffures et les tenues vestimentaires, les mœurs en évolution, en arrière-plan les mouvements de libération sociaux et politiques… C’est un véritable témoignage sur ce qu’était la société américaine de l’époque, et d’ailleurs cela a parfois de quoi choquer pour un regard contemporain : le modèle de la femme au foyer, les secrétaires engagées pour leur physique entièrement dévouées à leur patron, le machisme incroyable des hommes.

Plus précisément, la série nous emmène dans le monde de la pub puisque les personnages travaillent au sein de l’agence publicitaire Sterling-Cooper à New-York. On suit les conflits entre créatifs et commerciaux au sein de l’agence, les petits jeunes ambitieux, les patrons tyranniques. La série nous montre aussi la conception des publicités (d’ailleurs tous les exemples sont de vraies pubs). On y voit le pouvoir de l’argent, les manœuvres pour convaincre le client-roi, et une quantité hallucinante de whiskies et de cigarettes. C’est le modèle de l’homme au complet gris décrit par Sloan Wilson dans le roman qui a inspiré la série.

Enfin, on suit surtout le personnage de Don Draper, le directeur créatif, dans sa vie professionnelle et personnelle. Celui-ci, outre ses problèmes de couple, cache un lourd passé.

 

Downton Abbey (saison 4 à 6)

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[créée par Julian Fellowes – 6 saisons, 2010-2015]

Synopsis (saison 1) : Les héritiers de Downton Abbey ayant péri lors du naufrage du Titanic, la famille Crawley se retrouve dans une position délicate, les trois descendantes ne pouvant prétendre au titre de Lord Grantham. Or, le titre, le domaine et la fortune de la famille sont indissociables. Matthew Crawley, nouveau successeur et lointain cousin, arrive à Downton Abbey. Il y découvre un style de vie nouveau, avec des règles très strictes qui régissent la vie entre aristocrates et serviteurs.

C’est avec un brin de tristesse que j’ai terminé Downton Abbey cette année. Cette série est sans aucun doute une de mes préférées. Les épisodes sont peu nombreux (7 à 9 par saisons), mais généralement assez longs, entre 50 minutes et 1h (voire pour certains épisodes 1h30), ce qui laisse le temps de développer l’intrigue.  Il y a une foule de personnages, entre la famille de Lord Grantham et les serviteurs, mais les auteurs ont consacré du temps à l’histoire de chacun. J’ai aimé voir l’évolution des personnages tout au long de la série, y compris certains qui étaient assez détestables au début mais que l’on apprend à aimer en comprenant leur fragilité et leur complexité. Je vous préviens d’emblée que la série connaît un renouvellement assez important des personnages après la saison 3, assez difficile à digérer au début, mais qui je trouve a été plutôt bien rattrapé par la suite en relançant d’autres intrigues.

Pour revenir à la première saison, on y suit en particulier l’arrivée de Matthew Crawley, un cousin éloigné qui se trouve être l’héritier du domaine, au grand dam de Lord Grantham qui cherche à marier sa fille pour conserver la succession dans la famille. On va suivre la vie du domaine entre aristocrates et serviteurs. Lord Grantham a trois filles : l’ainée, l’orgueilleuse et froide Mary, la cadette Edith, plus effacée car moins jolie et plus gauche, et enfin la plus jeune, Sybil, enthousiaste et anticonformiste. Il sera question de l’avenir du domaine, des relations entre les membres de la famille, des histoires au sein de la domesticité et bien sûr d’amour.

Downton Abbey mêle la petite histoire à la grande : au fil des saisons (qui se déroulent de 1912 à 1925), ce sont aussi une époque qui change, des découvertes techniques (le téléphone, la radio, le frigo…), des mœurs en évolution (la très progressive émancipation des femmes, la plus grande permissivité dans les relations hommes/femmes, le travail des femmes) et les bouleversements qui annoncent la disparition de l’aristocratie. La série sera aussi marquée par la 1ère guerre mondiale. On sent réellement les grands changements qui se sont produits à cette période et on comprend ce qu’ils ont pu représenter pour les gens, surtout les aristocrates. La série est à la fois drôle, triste, émouvante,  romantique par moment.

 

* * *

Voilà pour cette présentation ! C’est vrai que je ne  chronique jamais de séries alors j’étais contente de vous parler des celles que j’ai préférées cette année ! N’hésitez pas à me donner votre avis sur ces séries si vous les avez vues et à partager vos coups de cœur !

 

 

 

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11 réflexions sur “Mon Top Séries 2017

  1. J’ai adoré Mad Men et Downton Abbey également ! J’avais entendu aussi de bons échos sur 11.22.63, il faudrait que je la note dans ma liste de choses à regarder.
    En revanche pour Outlander, autant j’avais beaucoup aimé la première saison avec le thème du voyage dans le temps et la découverte de l’Ecosse à cette époque (et Jaimie ^^), autant j’avais été déçue par la 2 qui manquait d’originalité et devenait trop caricaturale (les Anglais ont vraiment du mal à représenter les Français de l’époque de façon naturelle …)

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