∼ 11. 22. 63 ∼
Cette mini-série américaine composée de 8 épisodes, sortie en 2016 (pour une fois que je suis à jour !), est l’adaptation d’un roman de Stephen King du même nom. Je n’ai lu aucun livre du maître des polars de l’horreur, je ne peux donc pas me prononcer sur la fidélité au roman. Il me semble toutefois qu’avec des épisodes d’une heure on a le temps de couvrir une bonne partie des éléments du bouquin ! On retrouve dans les rôles principaux James Franco (Jake Epping), George MacKay (Bill), Daniel Webber (Lee Oswald) et Sarah Gardon (Sadie Dunhill).
De quoi ça parle ?
Le professeur de littérature Jake Epping apprend par son ami l’existence d’un portail temporel permettant de retourner en 1960. Sa mission va être de vivre dans le passé afin d’empêcher l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy le 22 novembre 1963, en espérant que le présent en sera devenu meilleur. Il devra notamment déterminer qui est le commanditaire du crime et si Lee Oswald est bien coupable. Mais tout n’est pas si simple, car « le passé ne veut pas être changé. »
11. 22. 63 gagne son pari avec le sujet ô combien troublant de l’assassinat de JFK, proposant une interprétation de l’événement. On suit avec intérêt Jake dans sa tentative pour démêler les ficelles et résoudre le mystère. La série met un peu de temps à démarrer et le rythme n’est pas toujours dynamique, mais le mystère est là, la tension est palpable et on n’est pas à court de rebondissements. Une chose est certaine : rien ne se passe jamais comme prévu !
On reconnait Stephen King dans le côté un peu flippant de certains épisodes, carrément angoissants (surtout pour moi qui ne suis pas adepte de l’horreur ^^). La série mêle habilement thriller et éléments fantastiques. Jake devra vaincre les résistances du passé, toujours là pour lui mettre des bâtons dans les roues. Mafia, psychopathes et CIA sont également au rendez-vous !
Je me suis attachée au personnage principal, même si j’ai eu un peu plus de mal avec son acolyte. Jake, résolu mais parfois découragé par le poids de sa mission, porte tant bien que mal sa lourde charge sur ses épaules et tente de suivre les recommandation de son ami. Le personnage de Lee Oswald est très réussi et donne une consistance à cet homme torturé qui a tant fait parler de lui.
11. 22. 63 nous immerge dans l’ambiance dans années 60, avec une reconstitution fidèle des vêtements, des voitures, du mobilier et des mœurs de l’époque. On s’y croirait ! Elle pose aussi la question du mal-être du personnage venu du futur : étranger à son époque, il n’est pas à l’abri de gaffes en mentionnant des choses qui ne se sont pas encore produites. Contraint de mentir constamment, il ne peut nouer de véritables liens. On comprend que la situation peut devenir pesante…
Bref, une bonne série malgré quelques longueurs !
J’ai déjà entendu parler, j’ai très envie de la voir ! J’hésite par contre à commencer par les livres 🙂
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Je comprends, moi aussi la plupart du temps je commence par les livres avant l’adaptation !
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J’ai lu le roman que j’ai adoré!! Je savais qu’il y avait une mini série à son sujet mais je ne l’ai pas encore regardé, chose que je devrais faire bientôt 😉
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J’espère que la série te plaira autant que le livre 🙂
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