Réflexions d’une blogueuse #9

NC

∼ Dans les coulisses de Petite Plume (1/2) ∼

Mes petites habitudes de blogueuse

Bonjour à tous ! Ce mois-ci, je vous retrouve pour un thème un peu particulier : j’ai décidé de vous emmener avec moi dans mon quotidien de blogueuse. La préparation des articles, la rédaction, mes petites manies, je  vous dis tout !

Phase 1  : La préparation des articles 

redaction-cddc2e944a70207da064d16e10a6d6ae.jpg

L’écriture de mes articles se fait la plupart du temps en deux phases. Pendant la lecture, je repère les citations qui me plaisent dans le roman, en particulier celles qui pourraient servir à illustrer l’article car elles reflètent bien un thème ou le style d’écriture. Je prends rarement des notes, sauf si le roman est très long ou que ma lecture traîne et que j’ai peur d’oublier le contenu ou mon ressenti. Cela dit, je le regrette souvent après car j’oublie régulièrement des détails (le prénom ou l’âge des personnages, leurs relations, le lieu où ils habitent,…) et je suis obligée de feuilleter de nouveau le livre ensuite pour ne pas dire de bêtises ^^

A la fin de ma lecture vient la première étape au brouillon : j’écris à chaud (ou deux-trois jours après) mes impressions sur le livre, les points que je souhaiterais aborder dans ma chronique, les principaux aspects positifs ou négatifs du roman. C’est à ce moment-là que je fixe mon « verdict » pour ne pas qu’il soit faussé par la suite (je trouve qu’on a toujours tendance à surévaluer ses lectures une fois que leur souvenir n’est plus si présent, surtout si on voit entre temps d’autres avis plus enthousiastes). Si je suis inspirée, je commence à rédiger quelques phrases. Je ne donne pas de notes aux livres (ce serait tout bonnement impossible et ne voudrait pas dire grand chose) mais j’ai élaboré un système personnel d’évaluation, avec un verdict Coup de cœur > Un bon moment > Une bonne surprise (Peut mieux faire) > Mitigé > Sans plus > Coup de mou. Je dois avouer cependant que cette méthode est limitée dans la mesure où les 3/4 de mes lecture sont des bonnes surprises ou de bons moments… D’un autre côté, je n’aime pas être trop sévère avec les livres 😉

J’écris toujours sur ordinateur. Je prends très peu de notes manuscrites et écrire sur le téléphone n’est pas très agréable. Avant, je rédigeais au préalable sur Word, mais je me suis rendue compte qu’écrire le bouillon directement sur WordPress est plus pratique et plus rapide !

Phase 2 : La rédaction des articles

ecrivain style et plume.jpg

Enfin vient la rédaction des articles proprement dite, grandement facilitée par le travail de brouillon ! J’ai « adopté » sans le vouloir ce fonctionnement, à une période où j’avais un bon rythme de lecture et des chroniques en retard qui s’accumulaient car l’envie de rédiger des chroniques n’était pas au rendez-vous. Ecrire des brouillons de chroniques était donc un moyen de faire avancer les choses et de garder une trace jusqu’à ce que je me décider à m’atteler à la tâche. L’important pour moi est la motivation et l’inspiration, et je ne me sens pas d’écrire une chronique quand je n’en ai pas vraiment envie… il peut donc se passer un laps de temps très variable entre la fin de la lecture et la chronique. Il m’arrive de procrastiner pendant plusieurs jours voire des semaines, et puis tout à coup d’écrire la chronique d’une traite… Comme quoi, ce n’était pas si terrible 😉 La rédaction en deux phases me permet aussi de réfléchir deux fois à ma chronique, de revenir sur des éléments, de reformuler des phrases et de  réordonner mes idées.

J’écris souvent mes chroniques le soir, en rentrant des cours ou dans la soirée avant de me coucher. Pour rédiger une chronique, j’ai besoin de calme et de temps, d’être tranquille, seule avec mon ordi et mon livre pour rassembler mes idées, me concentrer sur la rédaction et me laisser porter par l’inspiration des mots. Ce sont aussi les seuls moments où j’ai assez de temps !

Phase 3 : La mise en page et les derniers petits détails

All-in-the-Details.png

Viennent ensuite les réglages de mise en page et le fignolage (insertion de l’image-couverture, réglage de la taille des polices, mise en gras des phrases ou mots-clés, choix des citations, rédaction de la conclusion etc).

Étrangement, je laisse souvent pour la fin le début de la chronique. Esprit de contradiction ? C’est surtout parce que j’ai toujours du mal avec le résumé. Je fais l’effort (la plupart du temps) de ne pas reprendre telle quelle la 4ème de couverture et de rédiger mon propre résumé de l’intrigue, mais c’est un exercice que je n’aime pas et je le garde donc toujours pour la fin. Il n’est pas facile de parler de l’intrigue sans trop en dévoiler, tout en donnant un premier aperçu de mon ressenti et des thèmes clés du roman afin de façonner une image claire du livre dans la tête des potentiels futurs lecteurs. Sans compter que les quatrièmes de couverture ne nous aident pas toujours avec leurs avis énigmatiques, mes simples extraits ou les phrases laconique. Je combine le résumé de l’éditeur avec ce que j’ai retenu du livre, en m’aidant du résumé sur Livraddict, voire de Wikipédia. Pour un résultat plus ou moins heureux, certes !

Tout ce travail de rédaction et de fignolage peut me prendre facilement deux bonnes heures, voire trois-quatre si on compte la phase de brouillon, la consultation de sites  annexes et le partage.

Après la rédaction de la chronique, je vais voir l’avis d’autres blogueurs sur Livraddict. Je retrouve souvent les éléments que j’ai évoqué et cela me donne une idée des autres façons de voir ou ressentir le livre. Parfois, cela me permet de réaliser que j’ai oublié un aspect central ! J’essaye toutefois de ne pas lire les chroniques pendant que je rédige pour ne pas être tentée de reprendre les éléments de la chronique d’un autre blogueur.

Phase 4 : Le service après-vente

le-sav-des-emissions-ne-reviendra-pas-la

Après avoir relu une dernière fois et corriger les éventuelles coquilles et fautes d’orthographe, il est grand temps de publier ! Je vais toujours voir l’aperçu de l’article publié, car WordPress a tendance a faire des siennes avec la mise en page (grrrr). Je suis souvent amenée à corriger des espaces en trop, déplacer une image etc. Je partage également sur Livraddict,  c’est ma petite contribution à la communauté livresque !

Ensuite, je partage sur Facebook (plus rarement sur Twitter car j’ai peu d’abonnés). Je partage soit immédiatement, soit plus tard dans la soirée (si j’estime que peu de personnes seront connectées sur Facebook un mardi à 15h par exemple) ou le lendemain si j’ai fini ma chronique à minuit ou si j’ai déjà publié sur Facebook la veille, afin de ne pas submerger les abonnés de publications !

partage-reseaux-sociaux.jpg

J’avoue que le jour où je publie, je passe les heures suivantes à consulter la page du blog pour voir les statistiques et les commentaires. Vous comprenez pourquoi mes réponses sont plutôt rapides ! Répondre aux commentaire est primordial et j’essaye toujours de trouver quelque chose à dire, ne serait-ce que par politesse pour la personne qui a pris le temps d’écrire un petit mot. J’ai fait le choix d’approuver manuellement les commentaires pour éviter tout problème de commentaires haineux ou de spams publicitaires, même si heureusement je n’ai encore jamais eu le cas ! La plupart du temps, je survole une nouvelle fois en diagonale l’article avant de répondre à un commentaire (surtout si il a été posté plusieurs jours après la publication) pour l’avoir bien en tête et gommer les erreurs qui pourraient toujours s’y trouver (oui, parfois je ne m’en aperçois qu’au bout de la 3ème relecture ^^).

Parallèlement, je vais sur Facebook pour voir la portée de la publication, le nombre de likes et répondre aux commentaires. J’avoue que les pages Facebook restent encore ufacebookn mystère pour moi : j’ai l’impression que du fait de la sélection automatique des publications sur les fils d’actualité, un grand nombre de publications (et donc les miennes) peuvent passer à la trappe et ne pas être vues par l’utilisateur. J’ai remarqué aussi une grande irrégularité, au sens où les publications peuvent être vues aussi bien par 10 personnes que par 100.  L’effet pervers est que plus une publication est likée, plus elle est vue par un grand nombre de personne,  plus elle est likée
etc ; et au contraire, une publication qui n’attire pas beaucoup de visiteurs dès le départ aura encore moins de chance d’être visible. Bref !

Bien que Facebook s’acharne à me le proposer, je n’ai jamais payé pour faire diffuser de la pub sur Facebook, déja parce que je ne suis qu’une blogueuse amatrice et parce que je trouve limite que Facebook s’en mette plein les poches pour une pub qui va apparaître quelques jours et ne garantit rien.

Et pour finir…

Quelques petits péchés inavouables :

Le-singe-qui-se-cache-la-bouche.jpg

  • Mon adresse mail du blog est saturée. Je dois dire que je la consulte très rarement et les notifications liées aux abonnements se multiplient…
  • Je procrastine toujours avec les RDV mensuels, ce qui explique qu’une fois sur deux les « Connaissez-vous ? » sautent !
  • Je suis toujours en retard dans la rédaction des chroniques, et en général j’en laisse plusieurs s’accumuler avant de me décider à m’y mettre.
  • J’ai tendance à consulter les blogs pendant les cours (quand je m’ennuie). Pas très sérieux, je sais… Comprenez-moi, il faut bien rentabiliser le temps !
  • D’ailleurs, j’accumule le retard dans la lecture des articles des autres blogueurs….mais il y a en a tellement ! Je vais d’ailleurs bientôt m’organiser un marathon-rattrapage des blogs du mois pour remédier à tout ça…

Voilà pour cette visite des coulisses du blog ! Vous savez tout du fonctionnement de Petite Plume ; vous pourrez ainsi mieux vous rendre compte de ce qui se cache derrière une publication ! J’espère que ça vous a plu et vous dis à bientôt pour de nouvelles révélations 🙂

10 réflexions sur “Réflexions d’une blogueuse #9

  1. C’est super intéressant de voir comment les copines fonctionnent 😉 Je me reconnais sur plusieurs points : j’écris mes chroniques à chaud (dans les 24h) mais je les écris sous Word d’abord et d’une seule traite. Je les copie-colle sur WP et fais les fignolages dans la foulée. Je ne regarde jamais les chroniques des autres avant, pour ne pas me laisser influencer. En revanche, pour le suivi, à cause du décalage horaire, j’ai souvent les commentaires le matin si les lecteurs les écrivent le soir. Du coup, je les valide dès que possible, mais je dois attendre d’être rentrée du boulot (et d’avoir du temps) pour y répondre. Merci d’avoir partagé tes habitudes de blogueuse !

    Aimé par 1 personne

    • Je suis assez impressionnée par les blogueurs qui écrivent leurs chroniques d’une traite ! Moi cela m’arrive très rarement ! Il faut vraiment que je sois inspirée ^^
      ça ne doit pas être facile pour toi de gérer le blog en tenant compte du décalage horaire en France ! Du coup tu tiens compte des heures françaises pour poster ou tu postes simplement quand tu as le temps ?

      Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire