Je vous retrouve aujourd’hui pour un article d’un genre un peu différent ! Nous avons eu la chance, avec mon copain, de passer deux jours au Festival international de la BD d’Angoulême. Je vous fais partager cette expérience !
D’abord, pour ceux qui ne connaissent pas, chaque année a lieu durant quatre jours ce festival de la BD dans la petite mais non moins dynamique ville d’Angoulême. Il attire une multitude de scénaristes et dessinateurs de BD (des plus connus aux jeunes talents), mais aussi les fans, les professionnels et les simples visiteurs, petits et grands ! Car ce qui fait le succès de ce festival, c’est qu’il y en a pour tous les goûts : dédicaces (si l’on est prêt à patienter…), expositions à divers endroits de la ville, ateliers et discussions, projection de films, démonstrations,…
Personnellement, je lisais surtout des BD quand j’étais enfant et je n’avais pas une grande connaissance des actualités et sorties du milieu de la bande-dessinée. Pourtant, j’ai décidé depuis quelques temps de me mettre plus sérieusement à la BD et de me tenir plus informée de ce qui se fait en la matière ! J’ai donc abordé le Festival international de la BD avec l’idée d’aller voir les rares auteurs que je connaissais, profiter des expositions et acheter quelques-unes des meilleures BD de l’année !
Les expositions
On a commencé la journée du vendredi par les expositions !
D’abord on a pu visiter l’exposition « Hugo Pratt : rencontres et passages », en l’honneur de l’auteur de Corto Maltese. C’était tout particulièrement d’actualité puisque Juan Díaz Canales et Rubén Pellejero ont repris cette année la série, vingt-ans après la mort de Pratt. Entre planches originales, aquarelles de l’auteur et citations et anecdotes de la vie de Pratt, l’exposition avait tout pour plaire, même aux visiteurs assez novices comme moi !

Je ne savais pas que le texte était collé seulement après dans les bulles !

Magnifique aquarelle pour la passion de Pratt : les Indiens d’Amérique !
La deuxième exposition était consacrée à L’Art de Morris, l’auteur de Lucky Luke ! Elle était très intéressante dans l’explication du style du dessinateur (utilisation de couleurs extrêmement vives et contrastées, dessins suivant des formes géométriques, cadrages, modifications liées à la censure) et de son évolution, et très ludique avec pas mal de petits jeux !

Joe Dalton nous accueillait à l’entrée de l’exposition

Une des premières planches de Lucky Luke ! Rien à voir avec celui qu’on connaît !
Nous avons fait une dernière exposition samedi, au Musée d’Angoulême : interDuck ! L’idée est simple : reprendre des tableaux connus ou des objets archéologiques symbolisant une époque, et y faire figurer un canard ! Cela donne des parodies particulièrement bien trouvées et amusantes !
Les dédicaces
Les auteurs étaient rassemblés par maisons d’éditions sous un énorme chapiteau (les fameuses « bulles »). Le monde à faire la queue pour un petit dessin à la première page de leur BD était assez impressionnant, c’était toute une organisation ! Cela se comprend quand on voit les superbes dessins que peuvent faire les auteurs ! Il faut souvent être dans les 10-20 premiers pour l’avoir, car les dessinateurs ne peuvent pas rester des heures, ce qui signifie que pour les auteurs très demandés (autant dire un bon paquet), il faut être là au moins une heure avant l’heure de la dédicace et rester une heure debout, parfois sans être sûr d’avoir le Graal. Quand il y a vraiment énormément de monde, les éditeurs ou libraires font des tirages au sort. Je n’avais pas la patience (ni l’envie, à vrai dire), de passer ces deux jours à poireauter dans les queues en espérant avoir une dédicace, surtout que je connais très peu d’auteurs, mais j’avais repéré sur le programme deux auteurs, dont j’ai eu les dédicaces ! Il s’agit de Patricia Lyfoung et Ralph Meyer :

Vous reconnaîtrez peut-être Guilhem, alias Le Renard, dans La Rose écarlate !

J’ai obtenu celle-ci, du personnage principal d’Undertaker, par un coup de chance ! Il ne me reste plus qu’à découvrir la BD !
Balades et animations
En parallèle, il y avait quelques animations dans la galerie du Champ de Mars et dans la librairie Cosmopolite : troupe de combats Star Wars par la compagnie De Voltes et d’Assauts, défilé de cosplay, tatouages éphémères…

Je me suis fait tatouer le Petit Prince sur l’avant-bras !
Nous en avons aussi profité pour visiter la ville !

Un des nombreux murs peints d’Angoulême

Corto, veillant sur la ville
=> En bref, deux jours intenses à découvrir le monde de la BD et à rencontrer ses fans ! Je conseille le Festival d’Angoulême à tous ceux qui apprécient un peu la bande-dessinée, même les novices, car c’est très intéressant de voir les vrais passionnés et leur univers ! Par contre, il faudra s’armer de patience : nous avions la chance d’avoir des badges nous permettant d’éviter les longues files d’attente, mais sans cela les visiteurs faisaient 3h de queue samedi pour entrer dans les bulles…
Bonjour Petite Plume,
Sympa le petit reportage sur ce festival. C’est une belle opportunité de côtoyer de près les talentueux auteurs qui restent pour la grande majorité humbles et abordables.
Et quel plaisir de pouvoir admirer des planches originales. J’ai le souvenir d’avoir vu les planches du premier tome de « Fée et tendres automates » dessiné par Béatrice Tillier, c’était une merveille !
A bientôt dans ton blog 😉
Raphaël Duppidi
J’aimeAimé par 1 personne
Merci pour le commentaire, ravie que cela t’ait plu ! Oui les planches d’Hugo Pratt étaient vraiment belles ! Je ne connais pas cette BD, je me renseignerai ! Es-tu déjà allé au FIBD ?
J’aimeJ’aime
Oui, en janvier 1997. Belle dédicace de Moebius, mais loupé celle de Ted Benoit pour « L’affaire Francis Blake », le premier album après le décès de Jacobs, créateur des aventures de Blake et Mortimer. Aperçu aussi Philippe Druillet, immense dessinateur qui se fait trop rare de nos jours.
J’aimeAimé par 1 personne
Pingback: Réflexions d’une blogueuse #20 |